Le coq Marcel a été sauvagement tué par un coup de fusil et de barre de fer par un voisin énervé d’entendre le gallinacé chanter.
À Vinzieux en Ardèche, le coq de la famille Verney ne chantera plus de son « cocorico ». En mai dernier, il a été sauvagement tué par un coup de fusil et de barre de fer par un voisin énervé d’entendre le gallinacé chanter.
Mais d’après France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, l’homme ne s’est pas arrêté là, il a également empoisonné le potager des Verney, « détruisant ce petit havre de paix que nous avions bâti pour notre famille et nos animaux ».
Soutenu par la fondation « 30 millions d’amis », une plainte a été déposée par Sébastien Verney et le voisin en question a reconnu les faits. Le procès aura lieu au mois de décembre de cette année. La famille Verney a lancé une pétition en ligne nommée « Justice pour le coq Marcel ». À ce jour, elle a déjà récolté plus de 57 000 signatures. Une page Facebook « Coq Marcel » a été aussi créée.
En Ardèche, une famille a eu l’horreur de voir leur potager saccagé et leur #coq Marcel empoisonné dans des conditions cruelles.
Justice pour le Coq Marcel ! #JusticeAnimale
➡️https://t.co/UdalySqBHt— MesOpinions.com (@mesopinions_com) July 5, 2020
« La campagne est un lieu de vie, pas un musée »
Pour la famille, la mort de Marcel est « un acte d’une extrême cruauté », écrit Sébastien Verney dans sa pétition. « Nos activités rurales, nos animaux ont le droit d’exister et de vivre en paix, respectés dans leurs spécificités et dans leur être. Nous sommes en Ardèche, fier territoire rural, alors qui sera la prochaine victime : le chant des tourterelles, la moisson du blé, les tomates qui poussent, le braiment de l’âne, le son de nos clochers ou la mise en pâturage de nos vaches ». Pour M. Verney, « la campagne est un lieu de vie, pas un musée ».
La pétition est adressée à Didier Guillaume, l’ex-ministre de l’Agriculture et à diverses associations de protection des animaux.
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