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Assassinat d’un garde de sécurité dans une centrale nucléaire belge

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Les tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Doel en Belgique, le 12 janvier 2016.

Photo: EMMANUEL DUNAND/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À peine deux jours après l’attaque à la bombe à l’aéroport de Bruxelles par l’État Islamique (Daech), un garde de sécurité d’une centrale nucléaire belge a été assassiné, selon un reportage de Dernière Heure (DH).
Des semaines avant l’attaque de Bruxelles, la police belge avait découvert une vidéo montrant que Daech espionnait le directeur du programme nucléaire belge et avait probablement prévu d’attaquer une centrale nucléaire.
En février dernier, la Belgique a déployé 140 soldats pour sécuriser les centrales nucléaires dans tout le pays, mais l’attaque à la bombe de l’aéroport de la semaine dernière a ravivé les craintes d’une attaque possible sur les installations nucléaires.
Le badge d’entrée du garde de sécurité assassiné aurait été dérobé, selon DH, mais les autorités belges l’ont nié, de même qu’elles ont affirmé que l’attaque n’était pas liée aux terroristes de Daech, a déclaré Reuters.
Selon les autorités belges, les investigations sont en cours.
La vidéo, enregistrée à l’aide d’une camera espion dissimulée dans les buissons à l’extérieur du domicile du directeur nucléaire, a été découverte lors de la fouille d’un appartement, lié à l’attaque de Daech sur Paris, en novembre dernier et ayant tué 130 personnes.
Les deux frères, auteurs de l’attaque à la bombe à l’aéroport de Bruxelles, sont soupçonnés d’avoir récupéré la caméra à l’extérieur du domicile du directeur, selon DH.
Certains pensent qu’une attaque de plus grande envergure que celle de Bruxelles était planifiée, mais la cellule de Daech a choisi d’attaquer l’aéroport parce que Salah Abdeslam, qui avait participé à l’attaque de Paris, avait été arrêté quelques jours auparavant.