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L’ambassadeur des États-Unis en France Charles Kushner lance « America 250 » à l’approche des 250 ans d’alliance franco-américaine
L'ambassadeur des États-Unis Charles Kushner et la maire de Paris Anne Hidalgo ont officiellement lancé « America 250 », un programme ambitieux de célébrations qui s'étendra tout au long de l'année 2026 en l’honneur du 250e anniversaire de l’amitié franco-américaine.

L'ambassadeur des Etats-Unis Charles Kushner à Paris le 4 décembre.
Photo: JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images
C’est un anniversaire que ni la France ni les États-Unis ne comptent laisser passer inaperçu. Le 4 décembre, date symbolique s’il en est, celle de l’arrivée de Benjamin Franklin sur le sol français en 1776, Charles Kushner a ouvert les portes de sa résidence du faubourg Saint-Honoré pour dévoiler les contours d’« America 250 », vaste programme de manifestations culturelles, éducatives et diplomatiques qui jalonneront l’année du 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance américaine.
Aux côtés de son épouse Seryl et en présence d’Anne Hidalgo, le nouvel ambassadeur américain n’a pas manqué de rappeler la dette historique qui lie les deux nations. « L’Amérique n’existerait pas sans la France », a-t-il lancé, avant d’ajouter, dans un élan de réciprocité : « Mais la France n’existerait pas non plus sans l’Amérique, car nous avons été de grands alliés à travers plusieurs guerres. » Proche de Donald Trump par sa famille – il est le père de son gendre -, Charles Kushner a souligné la volonté de la nouvelle administration de « perpétuer un partenariat crédible, solide et puissant ».
Paris, berceau de l’alliance
Anne Hidalgo a saisi l’occasion pour rappeler le rôle singulier qu’a joué la capitale française dans l’émancipation américaine. C’est à Paris que furent signés, en 1778, les traités de commerce, d’amitié et d’alliance entre la jeune République américaine et le royaume de France. C’est encore à Paris, à l’hôtel d’York en 1783, que fut paraphé le traité mettant fin à la guerre d’Indépendance. « Nous sommes très fiers que notre ville occupe une place particulière dans l’histoire des États-Unis », a déclaré la maire, qui a annoncé que la Tour Eiffel revêtira les couleurs du drapeau américain pour la fête nationale du 4 juillet.
Au-delà des commémorations, l’ambassade américaine entend donner à cet anniversaire une dimension pérenne. Un label « America 250 France » distinguera les initiatives culturelles, éducatives, citoyennes ou touristiques qui contribueront à renforcer les liens entre les deux pays. Les projets retenus par un comité de sélection interne bénéficieront d’une visibilité sur une page dédiée du site de l’ambassade.
Plus substantiel encore, le programme de bourses « Generation 250 » offrira à cinquante étudiants français de premier cycle l’opportunité d’effectuer un semestre dans une université américaine, tous frais couverts : transport, scolarité et logement. Le dispositif sera ensuite maintenu à raison de vingt bourses annuelles, inscrivant cette initiative dans la durée.
Dans les conversations qui se poursuivaient en marge de la réception, plusieurs invités confiaient à Epoch Times leur enthousiasme : certains imaginaient déjà un nouvel élan pour le rayonnement français aux États-Unis, d’autres y voyaient l’occasion d’ancrer un peu plus la présence américaine en France.
De Yorktown à Paris, de Lafayette à Franklin, l’histoire franco-américaine ne manque pas de chapitres glorieux. Reste à savoir si 2026, année de célébrations, en écrira un nouveau.

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