Le recordman d’Afrique du 100 m, le Kényan Ferdinand Omanyala, et le jeune Zambien Muzala Samukonga, sur 400 m, ont fait forte impression samedi au meeting de Gaborone, au Botswana, où l’exhubérante Américaine Sha’Carri Richardson a été battue sur 200 m.
Alors que la saison estivale ne fait que prendre son envol, Omanyala s’est déjà rapproché à un centième de son record d’Afrique établi en 2021 (9.77), vainqueur du 100 m en 9 sec 78, avec un vent toutefois un peu trop favorable (+2,3 m/s) pour s’inscrire en tête des bilans mondiaux.
Omanyala (27 ans) s’est imposé devant le jeune Botswanais Letsile Tebogo (9.91) et l’Américain Kenny Bednarek (10.02).
La performance du jour – que n’a pas manqué de remarquer Noah Lyles sur les réseaux sociaux – est à mettre au crédit du jeune Zambien Muzala Samukonga, 20 ans seulement, sur le tour de piste. Le champion du Commonwealth 2022 a signé un temps canon de 43 sec 91, record personnel abaissé de 75 centièmes. C’est également un nouveau record national et la meilleure performance mondiale de la saison.
Surtout, pour en prendre la mesure, c’est un chrono plus rapide que celui qui avait valu l’or mondial à l’Américain Michael Norman l’été dernier (44.29).
Derrière, le Grenadien Kirani James, triple médaillé olympique de la distance et vice-champion du monde 2022, n’a pas tenu le rythme (2e en 44.76).
Sur 200 m, Tebogo, un an de moins que Samukonga, a lui aussi fait progresser son record personnel en s’imposant en 19 sec 87 (contre 19.96) et pris la tête des bilans mondiaux. Pour sa rentrée, le Canadien Andre de Grasse, champion olympique en titre, s’est classé septième en 20 sec 41.
Sur le demi-tour de piste, Richardson, auteure d’un 100 m hyper rapide mais beaucoup trop venteux au début du mois (10.57), a été devancée par une autre Américaine, Kayla White (22.38 contre 22.54, vent:-0.5 m/s).
La Ligue de diamant, le circuit d’élite de l’athlétisme mondial, reprend dans moins d’une semaine (5 mai) à Doha.
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