Attentat près de la tour Eiffel: la garde à vue de la femme proche de l’assaillant levée

Des policiers montent la garde dans un périmètre de sécurité établi lors d'une attaque au couteau qui a coûté la vie à un touriste germano-philippin à Paris, le 2 décembre 2023.
Photo: DIMITAR DILKOFF/AFP via Getty Images
La garde à vue de la proche de l’assaillant mis en cause dans l’attentat perpétré samedi soir près de la tour Eiffel à Paris a été levée dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat) à l’AFP.
La garde à vue a été levée « sans poursuites à ce stade », a-t-on précisé de même source. Cette mesure « n’était plus nécessaire pour les investigations en cours, il n’y avait pas d’éléments à son encontre susceptibles de caractériser une infraction pénale ».
D’après une source proche du dossier, cette femme de 27 ans « appartient à la sphère jihadiste » et avait reçu une proposition de mariage récente de l’assaillant, comme l’ont indiqué certains médias. L’assaillant âgé de 26 ans, le Franco-Iranien Armand Rajabpour-Miyandoab, l’avait « vue la veille » de son passage à l’acte, selon une source proche de l’enquête.
L’assaillant présenté mercredi à un juge antiterroriste
L’auteur de l’attaque doit être présenté mercredi, a priori en fin de journée, à un juge antiterroriste en vue d’une mise en examen, selon la source proche du dossier. Cet homme connu des services de renseignement pour son islamisme radical et ses troubles psychiatriques a dit avoir agi en « réaction à la persécution des musulmans dans le monde ». Il est apparu devant les policiers « très froid », « clinique », « désincarné », selon la source proche de l’enquête.
Armand Rajabpour-Miyandoab avait été interpellé juste après l’attaque qui a causé la mort d’un touriste germano-philippin de 23 ans et blessé deux autres personnes, samedi soir non loin de la Tour Eiffel, à quelques mois des Jeux olympiques d’été dans la capitale (26 juillet-11 août).
Le gouvernement est sous pression après cet attentat survenu après celui, mi-octobre, d’Arras (Pas-de-Calais), qui a coûté la vie à un enseignant et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal « urgence attentat ». Depuis samedi, le suivi médical de l’assaillant a suscité interrogations et critiques.

Articles actuels de l’auteur









