Aucun document n’étaye les affirmations des CDC selon lesquelles les vaccins Covid 19 ne s’intègrent pas dans l’ADN

Par Meiling Lee
21 avril 2022 13:39 Mis à jour: 21 avril 2022 13:39

Selon un groupe de défense dédié à la sécurité des vaccins et des produits pharmaceutiques ainsi qu’au droit au consentement éclairé, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ne se sont appuyés sur aucun document pour affirmer que les vaccins Covid‑19 ne modifiaient en aucun cas le matériel génétique des receveurs ni ne s’y intégraient.

Le 28 avril 2021, l’Informed Consent Action Network (ICAN) a déposé une plainte en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (FOIA) contre les CDC afin d’obtenir « tous les documents sur lesquels l’agence fédérale s’est appuyée » pour faire les affirmations suivantes sur ses sites Internet concernant les vaccins Covid‑19 :

  1. « Le matériel génétique délivré par le vecteur viral ne s’intègre pas dans l’ADN d’une personne »;
  2. « Ils [les vaccins à vecteur viral] n’affectent pas notre ADN et n’interagissent pas avec lui de quelque manière que ce soit »;
  3. « L’ARNm ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule où se trouve notre ADN (matériel génétique), il ne peut donc pas modifier ou influencer nos gènes »;
  4. « Ils [les vaccins à ARNm] n’affectent pas notre ADN et n’interagissent pas avec lui de quelque manière que ce soit ».

Les trois vaccins Covid‑19 administrés aux États‑Unis contiennent du matériel génétique sous forme d’ARN (Pfizer et Moderna) ou d’ADN (Johnson & Johnson) pour indiquer à notre organisme de produire la protéine de pointe du virus.

Trois flacons du vaccin Covid-19 Moderna présentés dans un centre de vaccination contre le coronavirus au  » Velodrom  » (stade de vélodrome) le 17 février 2021 à Berlin, en Allemagne. (Photo par Michael Sohn – Pool/Getty Images)

Près d’un an après que l’association a déposé sa requête en vertu de la Loi d’accès à l’information, les CDC ont répondu qu’ils ne pouvaient pas fournir les documents nécessaires demandés par l’ICAN.

« Une recherche dans nos dossiers n’a révélé aucun document relatif à votre demande », ont écrit les CDC dans une lettre de réponse (pdf), ajoutant que l’agence fédérale « sauve des vies et protège les gens contre les menaces pour la santé ».

Les CDC ajoutent que toute information supplémentaire sur les vaccins doit être adressée à la Food and Drug Administration (FDA), qui est « la seule agence responsable de la sécurité, de l’efficacité et de la sûreté des médicaments humains et vétérinaires ».

La mise en ligne des déclarations sans documents à l’appui semble suffire aux CDC, selon l’ICAN.

« Tout ce que nous demandons aux CDC, c’est d’étayer les affirmations figurant sur leurs propre site Web – affirmations qu’ils déclarent être des ‘faits’ », a fait valoir l’ICAN dans un communiqué de presse le 13 avril. « Apparemment, c’est trop demander ».

« Au lieu de cela, les CDC disent en substance : nous avons publié les déclarations sur notre site Web et la justification de cela est, eh bien c’est sur notre site Web. Traduction : ‘[C’est valable] parce que nous l’avons dit’ », ajoute l’association.

L’ICAN estime que les CDC devraient retirer ces déclarations.

L’extérieur du siège des Centre de contrôle et de préventions des maladies (CDC) à Atlanta, en Géorgie. (Photo de Jessica McGowan/Getty Images)

Dans une réponse à Epoch Times, les CDC ont réitéré le même message que celui figure sur leur site Internet concernant les injections Covid‑19. L’autorité sanitaire fédérale n’a pas précisé si elle s’était appuyée sur des documents pour étayer ses affirmations.

« Les vaccins Covid‑19 à ARN messager (ARNm) et à vecteur viral fonctionnent en fournissant des instructions (matériel génétique) à nos cellules pour qu’elles commencent à se protéger contre le virus qui cause le Covid‑19 », a déclaré un porte‑parole des CDC dans un courriel à Epoch Times. « Une fois que le corps a produit une réponse immunitaire, il se débarrasse de tous les ingrédients du vaccin, tout comme il se débarrasserait de toute information dont les cellules n’ont plus besoin. »

« Le matériel génétique délivré par les vaccins à ARNm ne pénètre jamais dans le noyau de vos cellules. … Les vaccins Covid‑19 à vecteur viral délivrent du matériel génétique au noyau des cellules pour permettre à nos cellules de construire une protection contre le Covid‑19. Cependant, le virus vecteur ne possède pas la machinerie nécessaire pour intégrer son matériel génétique dans notre ADN, il ne peut donc pas modifier notre ADN », a ajouté le porte‑parole.

Tout comme les CDC, la FDA assure que les vaccins Covid‑19 ne font que « donner l’ordre aux cellules de l’organisme de fabriquer la protéine de pointe propre au… et qui ne provoque pas de maladie » . La FDA ajoute qu’après la réponse immunitaire, « l’organisme détruit les composants des vaccins et les élimine en 36 heures environ ».

Le porte‑parole de la FDA n’a pas répondu à la question de savoir si la FDA disposait des documents permettant d’étayer les affirmations des CDC, et a déclaré : « Vous êtes invités à soumettre une demande d’accès à l’information à la FDA pour tout document supplémentaire. »

Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson n’ont pas répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times.

Selon l’ICAN, « les dommages potentiels du code génétique d’un individu constituent la préoccupation centrale des professionnels de la santé et du public concernant cette intervention médicale [les vaccins] mise sur le marché à la hâte, fortement promue par le gouvernement et les annonces des médias, et imposée avec des niveaux de coercition sans précédent. »

Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology ont été les premiers à montrer dans une boîte de Petri, ou in vitro, que l’ARN du SRAS‑CoV‑2 pouvait subir une transcription inversée (via l’enzyme dite rétrotranscriptase) et intégrer l’ADN des cellules humaines et que « la transcription des séquences intégrées pourrait expliquer certains des tests PCR positifs observés chez les patients ». Leur étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le SRAS‑CoV‑2 est le virus à l’origine de la maladie Covid‑19.

Une autre étude in vitro réalisée en Suède a montré que l’ARNm du vaccin Covid‑19 de Pfizer est capable de pénétrer dans les cellules du foie humain et d’être rapidement transcrit de manière inverse en ADN de pointe.

Pfizer n’a pas commenté les résultats de l’étude, mais a déclaré le mois dernier à Epoch Times que son vaccin ne modifie pas le génome humain.

« Notre vaccin Covid‑19 ne modifie pas la séquence d’ADN d’une cellule humaine », a déclaré un porte‑parole de Pfizer dans un courriel à Epoch Times. « Il présente seulement à l’organisme les instructions pour construire une immunité. »

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