Aux États-Unis, les enfants peuvent changer de pronom à l’école à l’insu de leurs parents mais n’ont pas le droit de prendre des médicaments en vente libre à l’infirmerie

Par Samantha Flom & Steve Lance
28 février 2023 13:20 Mis à jour: 28 février 2023 19:30

Selon un nouveau rapport, certains des plus grands districts scolaires des États‑Unis exigent actuellement le consentement parental pour que les élèves puissent prendre des médicaments en vente libre, mais pas pour qu’ils changent de nom ou de pronom.

Publié le 22 février par l’ONG Defense of Freedom Institute for Policy Studies (DFI), le rapport indique que c’est le cas dans 8 des 20 plus grands districts scolaires du pays en termes d’effectifs, dont le département de l’Éducation de la ville de New York, le district scolaire unifié de Los Angeles et les écoles publiques de Chicago.

« Il y a plus de 3 millions d’élèves américains, de la maternelle à la terminale, qui peuvent changer de nom et de pronom à l’école à l’insu de leurs parents, mais pas prendre un Advil auprès de l’infirmière de l’école », explique Angela Morabito, porte‑parole du DFI, à NTD, média partenaire d’Epoch Times, le 24 février.

Selon le rapport qui comporte 14 pages, seuls 3 des 20 plus grands districts disposent de règles simples qui exigent que les parents soient informés lorsqu’un enfant souhaite porter un autre nom.

Au total, le rapport identifie 25 districts scolaires du pays dont les politiques permettent à certains ou à tous leurs élèves d’utiliser les noms et les pronoms de leur choix sans le consentement des parents, mais qui exigent toujours ledit consentement pour que l’école puisse leur proposer des médicaments.

« Et la justification de tout cela, ce sont les bureaucrates du système scolaire qui en savent plus que les parents », poursuit Mme Morabito, qui a été l’attachée de presse du département de l’Éducation sous l’ancienne secrétaire à l’Éducation, Betsy DeVos.

« Ces bureaucrates du système scolaire pensent que les parents peuvent être mis à l’écart de toutes les discussions, et qu’eux seuls sont habilités à gérer les décisions importantes de la vie d’un enfant. Or, c’est tout simplement faux. Ce rapport montre vraiment qu’il est impératif de redonner le contrôle aux parents. »

Mme Morabito note que, dans de nombreux cas, les districts scolaires demandent aux enseignants de laisser les parents dans l’ignorance, en utilisant le nom légal et les pronoms biologiques de l’enfant lorsqu’ils s’adressent à ses parents, mais en utilisant ensuite les identifiants préférés de l’élève lorsqu’ils s’adressent à eux au sein de l’école.

« Il y a aussi des districts scolaires qui disent franchement : ‘Si les parents font objection, nous nous en moquons.’ Le district scolaire accepte tout ce que l’élève dit, même si les parents déclarent : ‘Non, c’est inacceptable. Nous n’en voulons pas.’ »

Certains parents des petites villes américaines pourraient être tentés de considérer que ce problème ne concerne que les grandes villes. Mme Morabito prévient que ce n’est pas le cas.

« Nous l’avons constaté dans les grandes villes comme dans les petites villes, qui annoncent vouloir priver les parents… de quelque chose d’absolument essentiel. Il n’y a donc vraiment aucune région du pays où les parents peuvent se permettre de dire : ‘Nous pouvons totalement ignorer ça.’ Tous les parents devraient consulter les règles de leur district scolaire et s’assurer qu’ils puissent faire entendre leur voix si ces règles les écartaient. »

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