Âgée de 10 ans, la chatte aurait été éventrée avec un support pour pot de fleurs en fer. La tête du félin n’a pas été retrouvée.
Début août, Henri, un Avignonnais de 75 ans domicilié rue Louis Pasteur, a retrouvé le cadavre de l’un de ses cinq félins dans le cabanon de son jardin.
Âgée de 10 ans, la chatte, baptisée Minette, avait disparu depuis deux jours lorsque sa dépouille a été découverte. Elle a été décapitée et éventrée par son bourreau. La tête de l’animal n’a pas été retrouvée. C’est un ami d’Henri qui a fait la sinistre découverte sur une étagère du cabanon et qui a ensuite prévenu le septuagénaire.
Selon France Bleu, la chatte aurait été éventrée avec le pied en fer d’un pot de fleurs. Un objet tranchant sur lequel des poils et de la peau du félin sont restés accrochés.
Le massacre aurait sans doute eu lieu ailleurs, car aucune trace de sang n’a été identifiée dans le cabanon en question.
Une chatte décapitée et éventrée dans le centre ville d’Avignon via @bleuvaucluse https://t.co/sIrtNLusJg
— France Bleu Vaucluse (@bleuvaucluse) August 11, 2020
La Société de protection des animaux (SPA) du Vaucluse a placardé plusieurs affiches dans les rues d’Avignon afin de recueillir des témoignages pouvant permettre de reconstituer le déroulé des faits.
Minette était « une chatte très gentille, le ou les auteurs n’ont pas dû avoir de difficultés à l’assommer, c’est d’une cruauté absolue », a expliqué Marie-Claude Thomas, la responsable de la SPA du Vaucluse, aux journalistes de France Bleu.
« Se venger au travers d’un animal est inadmissible. Il faut que ça s’arrête, il ne faut pas admettre cette cruauté, que fera l’auteur après ? La violence, ça se poursuit », a-t-elle ajouté.
Le maître de Minette compte déposer plainte dès qu’il se sera remis du traumatisme suscité par la perte de sa chatte. La SPA vauclusienne se constituera partie civile.
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