Brest : son propriétaire perd son logement, le chien vit enfermé dans une voiture depuis plusieurs mois

Par Paul Tourège
14 février 2020 21:43 Mis à jour: 14 février 2020 21:43

Alarmés par la situation du canidé, plusieurs associations et des riverains ont multiplié les démarches pour tenter de trouver une solution.

Depuis plusieurs semaines, un chien se trouve enfermé toute la journée dans une voiture stationnée sur un ancien terrain de la SNCF. Une situation qui alarme plusieurs riverains.

« On l’entend aboyer, hurler, avec des voisins on ne sait pas quoi faire. On ne peut pas s’approcher car il stresse complètement », a ainsi expliqué Véronique aux journalistes de France Bleu. « Ça me fend le cœur », ajoute-t-elle.

Si des riverains ont contacté la SPA et la Fondation 30 Millions d’Amis au mois de novembre, le sort de l’animal n’a pas évolué depuis. À la suite d’un dépôt de plainte, la police a convoqué la maîtresse du chien.

Celle-ci aurait alors expliqué qu’elle avait perdu son domicile après une séparation et qu’elle ne pouvait pas garder le canidé dans son nouveau logement. Une situation qui l’a poussée à installer des couvertures dans la voiture ainsi que des gamelles d’eau et de croquettes.

Le service « Animal & Ville » de la métropole s’est rendu sur place à deux reprises, en décembre et en janvier, sans toutefois pouvoir récupérer le chien, celui-ci ne présentant aucun signe visible de maltraitance.

« On est vraiment découragés car les choses n’avancent pas. On se demande comment va finir ce chien, car il y a de la pluie, voire du givre certaines nuits et la fenêtre est en partie ouverte. Il est abreuvé et nourri, mais on ne sait pas s’il est sorti tous les jours », confie Carine, une riveraine qui habite près du premier terrain où la voiture était garée précédemment.

Les associations multiplient les démarches pour trouver une solution

Avec d’autres riverains, Carine a contacté l’association brestoise de protection animale « Les Alfredes ».

« On a proposé de récupérer le chien temporairement et de le rééduquer, car il semble être mordeur. Nous attendons un retour des propriétaires, mais ils sont visiblement braqués par certains messages agressifs sur les réseaux sociaux », souligne Klervie Talarmain, la présidente de l’association en question.

« Le risque, c’est que certains tentent de faire sortir le chien par eux-mêmes. S’il attaque pour défendre son territoire, c’est lui qui risque l’euthanasie », conclut Mme Talarmain.

La mairie de Brest a également proposé un rendez-vous afin de trouver une solution. Selon les associations, il devait avoir lieu le 14 février.

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