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Bureau de l’Assemblée : la perspective d’un retour du RN crée des tensions dans la répartition des vice-présidences

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La présidente de l'Assemblée nationale Yael Braun-Pivet.

Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À la veille du renouvellement des postes au sein du bureau de l’Assemblée nationale, La France insoumise souhaite maintenir Clémence Guetté et Nadège Abomangoli à leurs fonctions de vice-présidentes. La gauche, qui disposait jusqu’ici de trois vice-présidences, devrait toutefois perdre un siège dans la nouvelle répartition.

Le bureau, instance dirigeante de l’Assemblée, compte six vice-présidents chargés de présider les séances dans l’hémicycle. Jusqu’à présent, les Écologistes y étaient également représentés par Jérémie Iordanoff.

La gauche refuse la présence du RN

La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a proposé une organisation différente afin de permettre au Rassemblement national de réintégrer le bureau. Selon ce schéma, deux postes de vice-présidents reviendraient à chacun des trois blocs : la gauche, le “socle commun” et la droite nationaliste.

Le RN et le socle commun ont accepté cette répartition et pourraient l’imposer à la gauche, qui refuse la présence du RN au bureau.

LFI met en avant ses élues

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, a défendu mardi le maintien de deux vice-présidences pour le Nouveau Front populaire. « Nous voulons qu’elles soient insoumises », a-t-elle affirmé, en rappelant que Nadège Abomangoli est « la première femme noire » à occuper ce poste. Elle a également exprimé l’espoir d’un accord avec les Écologistes.

Léa Balage El Mariky, porte-parole du groupe écologiste et social, a de son côté réaffirmé son opposition à l’entrée du RN au bureau, sans se prononcer sur la répartition interne des postes.

Le bureau comprend aussi trois questeurs et douze secrétaires.

Avec AFP