Opinion
Ces associations agréées par l’Education Nationale qui influencent les jeunes

Photo: MIGUEL MEDINA/AFP via Getty Images
Ainsi, les associations sont agréées pour apporter leur soutien aux programmes d’enseignement, en complétant ceux-ci par des supports pédagogiques qui leur sont propres, lors de journées de sensibilisation ou d’intervention ponctuelles par exemple, sans se substituer aux enseignements fondamentaux. Leur intervention est alors justifiée autour de quatre points présentés par le ministère : les programmes scolaires, les domaines éducatifs (éducation artistique et culturelle, civisme, santé, etc.) ; leur apport technique ; le fait de correspondre à une action spécifique (dans le cadre d’une commémoration ou d’une action locale, par exemple). L’agrément est quant à lui soumis à certains critères. Parmi ceux-ci, les associations doivent couvrir un large maillage territorial, compléter l’enseignement public en accord avec son programme, et « respecter les principes de laïcité et d’ouverture à tous sans discrimination ». « Pour satisfaire aux critères du tronc commun, précise encore le gouvernement, les associations doivent répondre à un objet d’intérêt général en inscrivant leur action dans le cadre d’une gestion désintéressée et d’une absence de but lucratif ; en demeurant ouverte à tous sans discrimination et en présentant des garanties suffisantes au regard du respect des libertés individuelles. Sauf exception législative ou réglementaire, leur action ne doit pas se limiter à la défense du seul intérêt collectif de ses membres ».
Parmi ces associations, citons les associations Amnesty international (« Les thèmes abordés sont : la déclaration universelle des droits de l’enfant, les discriminations, la liberté d’expression, la laïcité, la migration et les migrants ») ou SOS Méditerranée, qui milite en faveur de l’accueil des migrants dans les ports européens. Sa récente intervention dans un lycée de Lorient a d’ailleurs provoqué l’indignation de nombreux élèves, qui se sont insurgés contre le militantisme de ses membres au sein de leur établissement. Dans le champ LGBT+ figurent le « Mouvement d’affirmation des jeunes lesbiennes, gais, bi et trans », SOS Homophobie, « Contact France – Dialogue entre les parents, lesbiennes, gays, bi, trans, leurs familles et amis » ; Le Refuge, association LGBT qui s’active à « déconstruire les préjugés » ; Sida info service ou encore le Planning familial qui milite pour l’extension de l’IVG et l’accompagnement des transitions transgenres. Parmi les associations de lutte féministe, citons notamment le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir qui conçoit « des ateliers à destination des jeunes pour les inciter à réfléchir […] sur les stéréotypes sexués, les stéréotypes d’origine et d’orientation sexuelle » et l’association Ni Putes ni Soumises.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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