Charente : le gérant d’une auberge dénoncé alors qu’il prenait un café sur sa terrasse

Par Léonard Plantain
7 avril 2020 21:38 Mis à jour: 7 avril 2020 21:38

Dimanche 5 avril, les gendarmes de Nanteuil-en-Vallée (en Charente) ont reçu un appel de citoyens les prévenant que l’auberge du village, « Le Saint-Jean », était ouverte et que des clients s’y trouvaient, mais…

Dans la journée de dimanche, l’équipe de gendarmerie de Ruffec s’est rendue a Nanteuil-en-Vallée à la suite d’un appel dénonçant l’ouverture d’une auberge. Cependant, sur place, les gendarmes n’ont trouvé que le gérant, Jean-Pierre Jourdry, assis sur sa terrasse en train de boire un café. L’établissement, qui n’était pas ouvert au public, était désert.

« Je n’ai pas ouvert, vous plaisantez ! » a déclaré Jean-Pierre Jourdry, selon charentelibre, outré par cette dénonciation. « Je remercie la personne qui m’a dénoncée et qui n’a pas eu le courage de venir me voir en face, c’est honteux ! »

« On comprend pourquoi pendant la Seconde Guerre mondiale il y a eu autant de dénonciations et que des gens aient perdu la vie. On croit rêver, je suis dehors, chez moi sur ma terrasse et des gens appellent les gendarmes. D’ailleurs, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas que ça à faire et je respecte leur travail. Je ne le ferai plus, je ne vais pas donner le bâton pour me faire battre. Mais bon, je ne gênais personne », conclut Jean-Pierre Jourdry.

D’après l’un des gendarmes présent sur place, « l’établissement n’était pas ouvert au public. Il était juste chez lui en train de prendre le café ». Une déclaration qui confirme les dires du gérant.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.