Conflit d’intérêts : James Smith, ancien PDG de l’agence de presse Reuters et administrateur de Pfizer
Photo: Pascal Le Segretain/Getty Images
Le président de la fondation Thomson Reuters et ancien PDG de l’agence de presse Reuters James C. Smith, également investisseur et membre du conseil d’administration du géant pharmaceutique Pfizer depuis 2014, serait-il en situation de conflit d’intérêts ? Ce constat n’est pas anodin alors que l’agence Reuters défend Pfizer contre toutes les attaques liées à l’efficacité de leur vaccin face aux opposants les plus vindicatifs.
Ayant rejoint la Thomson Reuters Corporation, agence canado-britannique basée à Londres, qui fournit des informations à des millions de lecteurs, James C. Smith est également membre du conseil d’administration de la pharmaceutique Pfizer.
S’il n’y a pas de preuve réelle de son influence sur l’orientation des articles de Reuters, le constat est fait que « 7 articles de Reuters font référence à la société pharmaceutique dans la seule édition du 1er décembre 2021 », de plus au cours de l’année 2020 « Reuters a publié plus de 22 000 articles mentionnant Pfizer. L’entreprise n’a publié que 8191 articles relatifs à Moderna et 18 000 relatifs à Johnson & Johnson étaient négatifs, contrairement à ceux de Pfizer », selon nos confrères de la revue résistance-mondiale.com.
James C. Smith est également lié au Forum économique mondial (WEF) et serait également membre des conseils consultatifs internationaux du WEF sur les entreprises britanniques et américaines et de l’Atlantic Council.
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