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Congrès des pompiers au Mans : Bruno Retailleau annonce la fin de ses fonctions à Beauvau

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Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, offre un casque de pompier à Bruno Retailleau, ministre sortant de l’Intérieur, lors de la conférence des pompiers au Centre des expositions du Mans, le 10 octobre 2025.

Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a indiqué que « ses fonctions » s’achevaient, laissant présager son départ imminent de la place Beauvau, vendredi, lors du 131e congrès national des pompiers réuni au Mans.

« Il y a dans la vie des hasards : j’avais commencé ici le mandat de ministre de l’Intérieur qui m’avait été confié, aux côtés de Michel Barnier. C’était au début du mois d’octobre 2024, au Mans, dans votre congrès. Et je terminerai mes fonctions par cet autre congrès au Mans », a-t-il lancé, en milieu de journée.

Un symbole devant les soldats du feu

Après son discours, les sapeurs-pompiers lui ont remis un casque, geste chargé de symboles. « J’en aurai bien besoin ! » a réagi le ministre démissionnaire dans un sourire, avant de regagner Paris. À 14h30, il devait être reçu, avec les autres chefs de parti — à l’exception du RN et de LFI — par Emmanuel Macron.

Ancien président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau occupe le portefeuille de l’Intérieur depuis un peu plus d’un an. Il a été reconduit successivement dans les gouvernements dirigés par Michel Barnier, François Bayrou puis Sébastien Lecornu. Ce départ intervient dans un contexte politique particulièrement tendu.

Cinq jours de suspense avant un remaniement

Le président de la République, qui s’est engagé à nommer un nouveau Premier ministre d’ici à « vendredi soir », entend mettre un terme à cinq jours de suspense. Une étape nécessaire pour tenter de désamorcer une crise politique allant crescendo. Mais l’échéance budgétaire ajoute à la pression : si le projet de loi de finances pour 2026 n’est pas déposé lundi, il risque de ne pouvoir être adopté avant le 31 décembre, provoquant une paralysie institutionnelle.