Contes de sagesse : la bonne pensée d’un homme lascif et paresseux sauve un village de la famine

Par Daksha Devnani
24 septembre 2021 16:23 Mis à jour: 6 novembre 2021 03:13

Notre série « Contes de sagesse » vise à mettre en évidence des morales importantes et à inciter à chérir les vertus ancestrales qui peuvent élever nos esprits et nous aider à revenir à la tradition. Nous espérons que vous apprécierez cette lecture.

Parfois, nous nous retrouvons dans une impasse dans la vie et acceptons les choses telles qu’elles sont. Mais les cultures traditionnelles et les sages du monde entier affirment qu’il suffit d’une seule pensée ou d’un seul acte de bienveillance pour que les choses s’améliorent.

Ce récit inspirant de la sagesse transmise au fil des ans dans la culture traditionnelle chinoise, bien avant que le Parti communiste ne prenne le contrôle de la Chine, explique comment une seule bonne pensée, née de la compassion, peut avoir des effets transformateurs sur la vie.

Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.
— Bouddha Shakayamuni
La Grande Muraille de Chine (Illustration – zhu difeng/Shutterstock)

La fable remonte à l’époque où, dans la région montagneuse occidentale de la province du Zhejiang, vivait un jeune homme paresseux qui aimait manger. Il menait une vie malhonnête, marquée par le vol, la gloutonnerie et les désirs lubriques.

Il volait souvent ses amis et sa famille dans le village. Les villageois se plaignaient aussi constamment du fait qu’il n’accomplissait même pas un seul jour de travail honnête et, souvent, il harcelait les femmes du village. Frustrés par ses actions, ils se demandaient si ce qui l’attendait n’était rien d’autre qu’une fin épouvantable.

Puis, un jour fatidique, une calamité s’est abattue sur le village.

Soudain, le village a été enveloppé de nuages noirs, le tonnerre grondait et les éclairs remplissaient le ciel. Il semblait que c’était la fin et que le village ne survivrait peut-être pas. Presque tout le monde essayait de se sauver de la tragédie qui se déroulait.

(Illustration – Stone36/Shutterstock)

Les villageois ont commencé à fuir les champs vers leurs maisons afin de se protéger de la pluie diluvienne et de rejoindre leurs familles.

Cependant, le paresseux a fait exactement le contraire de ce que les villageois ont fait. Au lieu de rester à la maison avec sa famille, il a eu soudain l’envie de se rendre dans les champs. Témoins de son geste impétueux, les membres de sa famille l’ont mis en garde contre les dangers de sortir à ce moment-là.

Voyant qu’il ne faisait pas attention à ce qu’ils disaient, ils l’ont maudit et lui ont dit : « Va, va laisse la foudre te tuer et, quand cela arrivera, nous ne serons peut-être pas là pour t’aider. »

Sans se laisser décourager par tous ces blasphèmes, il a pris sa binette et s’est précipité dans les champs, car ce n’était pas la première fois qu’il entendait des paroles aussi grossières et il y était plutôt habitué, puisque personne au village ne semblait le respecter.

Lorsqu’il est arrivé dans les champs de blé, il a vu qu’ils avaient été inondés et en était consterné. Cependant, il savait qu’il devait agir rapidement pour sauver les cultures. Avec une ferme détermination, il s’est dit : « Je dois faire quelque chose, sinon tout le dur labeur des villageois n’aura servi à rien et tout le village sera affamé. »

Malgré les fortes pluies et le tonnerre qui grondait, l’homme a retroussé ses manches et s’est mis au travail.

(Illustration – J.J. Gouin/Shutterstock)

Tout seul, il a pris sa binette et a commencé à travailler dans les champs de blé, un rang après l’autre, en soutenant les tiges de blé. Pas une seule fois il n’a pensé qu’il allait accomplir cette tâche tout seul, et qu’il risquait sa vie juste pour soutenir le village pendant cette période cruciale.

La sagesse ancienne dit que les cieux et les dieux ont vu sa pensée altruiste d’aider ses semblables et de ne pas s’inquiéter de ce qui lui arriverait et que, miraculeusement, après qu’il a eu fini de travailler dans les champs, les nuages se sont dissipés.

L’averse a cessé et le ciel était radieux de nouveau. C’était comme si les dieux récompensaient vraiment l’homme autrefois paresseux pour sa gentillesse et son altruisme.

(Illustration – geralt/Pixabay)

C’est comme ce que le Bouddha Shakyamuni (Siddhārtha Gautama) a dit : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »

En effet, une seule pensée positive ancrée dans la bonté peut vous propulser dans la bonne direction, ce qui peut aboutir à un résultat positif.

C’est ce qu’a vécu l’homme paresseux après sa bonne action désintéressée. Tout a changé pour lui. Même s’il était physiquement épuisé, mentalement et spirituellement, il s’est senti transformé et élevé. Il a pris conscience de l’importance de sa vie et de chaque action qu’il entreprend et il a promis de changer pour le mieux.

Comme le raconte la fable, en voyant son incroyable transformation, peu de temps après, tout le monde dans le village a commencé à le respecter. Il s’est engagé sur la voie de la véritable bonté et a dès lors travaillé assidûment.

Cette histoire nous rappelle qu’une seule pensée compatissante a le pouvoir de nous ramener vers la lumière pendant les jours sombres et difficiles de notre vie.

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