Lors de sa prise de parole ce mercredi 4 juin, le pape Léon XIV a abordé la question de la fin de vie, un sujet au cœur des débats en France, où l’Assemblée nationale vient d’adopter en première lecture une loi instaurant un « droit à l’aide à mourir ».
Alors que les partisans du « droit à l’aide à mourir » ont salué, le 27 mai dernier, son approbation par l’Assemblée, ses opposants se sont en revanche dit « profondément inquiets des conséquences » de cette réforme sociétale. Parmi eux, des soignants et des évêques. Le pape lui-même a réagi, ce mercredi 4 juin lors de son audience générale place Saint-Pierre, rapporte vaticannews.va.
« Notre vie a de la valeur »
Ce mercredi, en se penchant sur la parabole des ouvriers de la vigne, tirée de l’Évangile selon saint Matthieu (20,1-16), le Souverain pontife en a profité pour livrer sa réflexion sur la dignité de la vie humaine, reliant subtilement ce thème à l’actuel débat sur l’« aide à mourir » en France. « Notre monde peine à trouver une valeur à la vie humaine, même en sa dernière heure », a déclaré le chef de l’Église catholique, sans toutefois mentionner directement l’Hexagone.
Lors des salutations après cette troisième catéchèse de son pontificat, Léon XIV a poursuivi en lançant un appel : « Que l’Esprit du Seigneur éclaire nos intelligences, pour que nous sachions défendre la dignité intrinsèque de toute personne humaine. »
Le Pape issu de l’ordre de Saint-Augustin a par ailleurs rappelé combien « notre vie a de la valeur, alors que, dans notre monde, nous avons parfois l’impression de ne pas lui trouver de sens, de n’être ni reconnu ni apprécié ». « Même lorsqu’il nous semble de ne pouvoir faire que peu de choses dans la vie, cela en vaut toujours la peine », a-t-il assuré, soulignant : « Il y a toujours la possibilité de trouver un sens, parce que Dieu aime notre vie. »
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