Coronavirus : cinq paquebots de luxe envoyés à la casse en Turquie faute d’activités

Par Michal Bleibtreu Neeman
13 octobre 2020 17:54 Mis à jour: 14 octobre 2020 12:55

La crise liée à la pandémie du coronavirus a sévèrement touché le secteur de la croisière. Cinq navires ont déjà fait leur dernier voyage vers le port turc d’Aliaga à l’ouest du pays, où ils vont être démolis, puis vendus pour leur ferraille.

« Sur la plage, des navires autrefois clinquants gisent délabrés, leurs entrailles exposées, à peine reconnaissables par rapport à leurs jours de gloire maritimes », décrit CNN, relayé par Slate.

Les navires imposants finissent à la casse

La crise du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus) a porté un coup énorme au secteur du tourisme et de la croisière. Plusieurs compagnies se sont retrouvées avec de nombreux navires à quai. Cinq paquebots de luxe sont en cours de démantèlement dans le chantier naval.  En effet, lorsqu’une compagnie de croisière décide de se débarrasser de l’un de ses navires parce qu’elle elle le juge inutile, celui-ci fait un dernier voyage vers l’une des trois destinations : Alang en Inde, Gadani au Pakistan ou Aliaga en Turquie, là où se trouvent les chantiers de démolition.

À la suite d’une demande croissante, de nombreux navires venaient d’être construits, pour des commandes faites avant la crise sanitaire. Mais depuis le mois de mars 2020, l’activité de croisière a été freinée aux États-Unis. Le redémarrage momentané en Europe et la mise en place de nouvelles réglementations pourrait donner espoir au secteur américain. Mais selon CNN, l’industrie « est toujours confrontée à un avenir incertain ». Certaines compagnies qui restent avec un « stock » de navires essaient de les vendre. Ainsi, l’entreprise Carnival Corporation, l’un des grands acteurs américains du secteur, a annoncé en septembre 2020 son intention de vendre 18 navires dans les mois à venir.

« Nous essayons de transformer la crise en opportunité »

Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, et dans ce cas ce serait le bonheur des ferrailleurs. À Aliaga, l’activité est en hausse de 30 % depuis le début de la crise du coronavirus, selon Reuters. Kamil Onal, président d’une association d’industriels de recyclage de navires, a affirmé à l’agence de presse britannique : « Nous essayons de transformer la crise en opportunité. »

À savoir que pour désosser ce type de navires, il faut environ six mois.

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