Coronavirus : un médicament possible pour « début 2021 », selon l’institut Pasteur de Lille

-Sandrine Belouzard, virologue et chercheuse, au travail dans un laboratoire de sécurité biosécurité P3 de haut niveau à l'institut Pasteur de Lille le 20 février 2020, France. L'institut de recherche a séquencé le génome du coronavirus 2019-nCoV à partir d'échantillons sanguins prélevés sur les premiers cas français confirmés de virus.
Photo: par Sylvain Lefevre / Getty Images
Une lueur d’espoir. Des chercheurs de l’institut Pasteur de Lille ont annoncé, ce vendredi 25 septembre, avoir identifié une molécule efficace contre le coronavirus. Ils espèrent pouvoir utiliser le traitement « début 2021 ».
Depuis le mois de mars, les chercheurs lillois travaillent sur un traitement contre le virus du PCC (Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus). Ce vendredi, ils ont annoncé avoir découvert une molécule efficace. Cette molécule est déjà présente dans un médicament sur le marché. Le remède doit être encore confirmé par un essai clinique. « Si tout va bien, un traitement sera disponible début 2021. »
2 000 molécules testées
Les chercheurs ont testé depuis le mois de mars dernier 2 000 molécules afin de trouver celle qui donnera la réponse à la pandémie.
« Nous avons démontré in vitro (en laboratoire) qu’une molécule présente dans le principe actif d’un médicament existant est active contre le coronavirus. Nous l’avons testée sur des cellules humaines du poumon, et les résultats se sont révélés très prometteurs », a expliqué Benoît Déprez, directeur scientifique de l’institut Pasteur de Lille, à La Voix du Nord. « Nous avons prouvé que son principe actif peut tuer le virus à une concentration trente fois inférieure à celle qui est basiquement proposée. »
Antivirale
Si la molécule s’avère efficace, elle pourra être prescrite dès l’apparence des premiers symptômes, pour empêcher l’aggravation de la maladie. La molécule peut agir comme un antiviral, et permettra ainsi de limiter la contamination.
« Pris aux premiers symptômes de la maladie, ce médicament réduit la charge virale du porteur de la maladie, évite la contagion. Pris plus tard, il contrecarre ses formes graves. Son action est bien celle d’un antiviral et non celle d’un anti-inflammatoire », a précisé le professeur Benoît Déprez.
Essais cliniques
L’efficacité de la molécule doit être désormais testée sur l’homme. Les tests seront effectués sur des patients infectés par le virus du PCC. Afin de financer ces essais cliniques, il faudra récolter 5 million €. Le fait que cette molécule existe déjà dans des composants d’autres médicaments commercialisés est un avantage pour les essais cliniques, puisqu’elle est déjà autorisée. Ce fait permettra d’avancer plus rapidement.
Le professeur affirme que la molécule a peu ou pas d’effets secondaires, ni d’interactions médicamenteuses nocives, et que les premiers tests sur des cellules humaines du poumon « se sont révélés très prometteurs ».
Le nom reste un secret
À l’heure actuelle, le nom de la molécule n’est pas révélé et cela, pour éviter une « demande sauvage », selon le professeur, faisant référence à la ruée sur la chloroquine. « Les stocks sont limités et nous avons besoin de réserves pour l’essai clinique. Nous souhaitons également éviter toute frénésie », a expliqué le professeur Déprez.
Les chercheurs espèrent que le traitement sera commercialisé « début 2021 ».
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