Logo Epoch Times

Covid-19 : « Ce virus a fini de faire son évolution » et va finir en rhume, selon le virologue Bruno Lina

top-article-image

Le professeur Bruno Lina, virologue et membre du Centre international de recherche sur les maladies infectieuses (CIRI), pose le 21 avril 2020 à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, dans le centre-est de la France.

Photo: PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique mis en place par Emmanuel Macron, a déclaré que le Covid-19 va diminuer en intensité pour devenir un « virus saisonnier banal ». Selon lui, les raisons en sont l’immunité due au nombre de personnes contaminées et la vaccination de masse.
Pour le scientifique Bruno Lina, l’immunité serait la cause de la diminution de l’intensité du coronavirus. L’expert s’appuie sur deux éléments, le premier étant dû au nombre grandissant de personnes ayant reçu le vaccin et le second se rapporte au nombre plus important de personnes contaminées. Il a en effet déclaré sur France info ce jeudi 4 mars : « L’immunité, à la fois post-infectieuse et post-vaccinale que l’on commence à avoir, impacte le virus. » Le virologue a ajouté que « si le virus veut continuer à pouvoir diffuser à l’intérieur de la population humaine, il faut qu’il s’adapte, qu’il évolue. Et c’est ce qu’il est en train de faire ».

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Cette adaptation se décline dans l’apparition des variants, mais pour Bruno Lina, plutôt que d’être inquiétant, « c’est un élément d’espoir ». Il explique que « le potentiel évolutif » du coronavirus va tranquillement se terminer « et quand il arrivera à cette fin, il va rentrer dans le rang des virus saisonniers banals qui donneront des rhumes ou des infections pas sévères », a-t-il argumenté.
Il suppose que l’on est peut-être entré dans la période où « ce virus a fini de faire son évolution et maintenant on arrive sur une fin de phase pandémique pour rentrer dans une phase de circulation à bas bruit du virus ». Le gouvernement a d’ailleurs déjà entamé la préparation vers une sortie de crise. Mais avant d’en arriver là, Emmanuel Macron avait annoncé le 1er mars qu’il fallait encore tenir au moins « 4 à 6 semaines ».
Même si le variant britannique est très présent sur le sol français puisqu’il touche plus d’une personne contaminée sur deux, selon les spécialistes, il sera vraisemblablement le seul virus à circuler fin mars, précise encore France info.