David Guetta : 2 milliards de fans, un succès planétaire

29 juin 2015 08:59 Mis à jour: 24 octobre 2015 22:45

 

David Guetta a été récemment nommé « Ambassadeur musical » de l’Euro 2016. L’événement sportif, qui se déroulera en France, s’accompagnera donc de la touche électro du DJ, invité à composer l’hymne. Histoire de bien commencer les festivités, l’artiste donnera un concert gratuit sur le Champ de mars, le soir du 9 juin.

Une nouvelle consécration pour le français, dont le succès ne faiblit pas. À 47 ans, il est le troisième musicien à enregistrer 2 milliards d’écoute sur Spotify – avec Ed Sheerman et Eminem. « Je veux tous vous remercier pour m’avoir aidé à atteindre ce niveau incroyable, 2 milliards d’écoute sur Spotify ! Ouah, c’est hallucinant !« a-t-il remercié.

Avant l’échéance sportive de l’année prochaine, le DJ se produira aux Vieilles charrues, au festival de Musilac, et jouera à Paris Bercy Arena les 18 et 19 décembre 2015, et le 27 janvier 2016.

Success story à la française ?

« Quand j’ai commencé à Paris, le DJ était un anonyme, un moins que rien« , se souvient David Guetta dans une interview donnée à PurePeople. L’artiste a vu naître la profession dans les rues de Londres, du temps où les spotlights commençaient à se braquer sur les premières tables de mixage. « J’ai investi toutes mes économies dans des disques d’électro et, à mon retour, j’ai passé un marché avec les patrons de boîtes qui m’employaient : je renonce à mon cachet mais, en contrepartie, je fais ma propre programmation et ma propre promo« , confie-t-il.

Que ce soient les jeunes talents ou les stars internationales, David Guetta a toujours aimé se faire des amis et partager sa musique avec eux. Au début des années 1990, il était à la direction du club Folies Pigalles avec son ami Kien. L’artiste se fait remarquer par sa capacité à enflammer les dance floors, et en vient à collaborer avec Little Louis Vegae, David Morales ou encore Robert Owens.

Puis, en 2002, il se décide à revendre les discothèques dont il est actionnaire. « J’ai pété les plombs. Je n’avais pas choisi ce métier où l’on gère des problèmes de toilettes bouchées. Un jour, je me suis rendu compte que je ne m’amusais plus« , déclare-t-il. Le DJ deviendra producteur. Le succès arrive avec Just a Little More Love en 2002, avec son titre phare Love Don’t Let Me Go. Vendu à 376.000 exemplaires, l’album sera le premier d’une longue série.

Quelques critiques récurrentes viennent rythmer le succès du DJ. Les puristes le disent « trop commercial, grand public ». D’autres parlent de plagiat – The Alphabeat repris de Daft Punk, ou encore 50 Degrees repris de Swedish House Mafia. D’autre part, la sortie de titres faussement attribués au DJ fleurissent ; ces derniers, qui entendaient profiter de la notoriété du français, finissent par lui apporter une publicité supplémentaire. 

Au fil des ans, l’artiste a su renouveler son répertoire. Comme en témoigne son dernier album, Listen, qui explore de nouvelles pistes musicales. « Après mon précédent album «Nothing but the beat» qui privilégiait le rythme, sans doute inspiré par ma vie privée, je propose maintenant quelque chose de plus grave, plus inspiré, plus mélodieux », estimait l’artiste dans une interview accordée à France 2 en novembre.

« David Guetta n’est pas un musicien, au sens classique du terme », commentait un de ses anciens partenaires musicaux, Joachim Garraud. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes apprécierait de collaborer avec l’auteur de I’ve Got A Feeling, qui est également un très bon commerçant – son revenu annuel est estimé à 10 millions d’euros. Capable de relancer « l’industrie du disque à lui tout seul », analyse Challenges. En plus de relancer les mordus du dance floor…

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