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Marche des Libertés : Mélenchon enfariné

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Photo: SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le patron de LFI et candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a reçu un jet de farine samedi au départ de la Marche des Libertés, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Un jeune homme lui a lancé de la farine alors que M. Mélenchon répondait à la presse place de Clichy. L’auteur présumé a ensuite été repoussé par le service d’ordre CGT.

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Interrogée par l’AFP, la police a indiqué que l’auteur présumé avait fait l’objet d’un relevé d’identité. Il n’avait en revanche pas été interpellé en milieu d’après-midi.
S’époussetant, M. Mélenchon a aussitôt réagi calmement : « Il y a une grande tension. Là, je ne sais pas quel était le motif de me jeter de la farine dessus… C’est vraiment un seuil qui a été franchi ».
« Si vous ne me voyez pas plus ému que ça, c’est parce que ça aurait pu être pire… C’est fait pour intimider (…) Même si c’est pénible, il ne faut pas reculer », a-t-il poursuivi.

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« Si un jour j’ai un mauvais sort, ils seront responsables », a-t-il ajouté sans davantage de précisions. « La bonne réaction est de faire preuve de solidarité humaine et de sang froid. Ils ne me font pas peur », a encore ajouté le leader des Insoumis.
Ses propos dimanche dernier prédisant « un grave incident ou un meurtre » dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, un événement « écrit d’avance », ont suscité l’indignation dans la classe politique.

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« Un geste de contestation, comme beaucoup de gens en font »
Peu de temps après l’incident, l’auteur présumé s’est présenté devant plusieurs journalistes comme un « souverainiste ». « Je ne crois pas au débat », a-t-il ajouté, se disant « très énervé ».
Alors qu’on l’interrogeait sur la violence de son geste, il a évoqué « un geste de contestation, comme beaucoup de gens en font ».