Derrière le sourire de la Mona Lisa

Par La Gran Epoca
19 février 2017 07:55 Mis à jour: 19 mars 2021 03:44

Après avoir passé plus de trois mille heures à analyser le célèbre tableau de Léonard de Vinci, l’avoir agrandi et passé aux rayons X, Pascal Cotte constate que la couche visible de peinture dissimule de nombreux détails d’origine.

Marqué par les toiles victoriennes dans son enfance, cet ingénieur français était prédestiné à concevoir le dispositif nécessaire pour démêler les énigmes qui persistaient autour de la Mona Lisa, comme, par exemple, l’absence totale des sourcils.

Bien des experts remettent en question la validité de ses recherches, effectuées dans les locaux du Louvre, sans faire l’unanimité cependant, et son exposition organisée au Metreon à San Francisco a suscité beaucoup d’intérêts.

Selon lui, avant d’achever son ouvrage, Léonard de Vinci aurait modifié certains éléments, comme la disposition des doigts de la main gauche, les traits du visages (le sourire surtout) et ce qu’on suppose avoir été un manteau. Enfin de nombreux éléments ont été altérés au cours des restaurations, la peinture a perdu ses nuances et la muse ses délicats sourcils (avant ses travaux personne n’était capable d’affirmer avec certitude qu’ils avaient existé).

Il semble donc que le portrait fut conçu pour qu’apparaissent les sourcils, les cils, pour que le visage soit plus expressif et le sourire plus franc. Globalement le tableau avait un autre aspect, la gamme des couleurs passait par le bleu et le blanc, non pas le vert, le marron ou le jaune comme c’est le cas désormais.

Pascal Cotte a utilisé un appareil photo numérique spécialement conçu pour ses recherches, avec non moins de vingt-quatre filtres, lorsqu’un appareil normal n’en possède que trois ou quatre. Un seul cliché lui aurait suffit pour résoudre les « 24 grands mystères de la Mona Lisa ».

Selon de nombreux spécialistes, le jeu d’ombres et de lumières ne semble pas aussi captivant que le soutiennent les passionnés d’art, et la Joconde, dont le nom signifie « la joie » en italien, est un tableau que la société moderne paraît valoriser à l’excès. Depuis sa création, on déclare que ce portrait est admirable, pourtant il passera négligemment de main en main (de la salle de bain de François 1er à la chambre de Napoléon) et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il attire les foules au point de susciter les questionnements.

Pascal Cotte affirme que sa technologie autorise désormais l’analyse de milliers de peintures célèbres. Ses équipes sont, en effet, déjà en train d’examiner ce que cachent d’autre grandes œuvres d’artistes contemporains.

Quelques curiosités de l’oeuvre

Léonard de Vinci aurait retouché la Joconde jusqu’avant sa mort.

Parmi les quelques mystères que cache La Joconde on retrouve : un sourire qui s’estompe lorsqu’on la regarde directement ; la grossesse supposée du modèle qui posait pour le tableau ; l’identité du modèle ; la véritable origine de son nom.

Nul n’ignore que la toile est passée par les mains de François 1er pour atteindre le Château de Fontainebleau et transiter ensuite vers le palais de Versailles. Elle restera toujours dans les collections royales jusqu’à être saisie par Napoléon et gardée aux Tuileries. Après la Révolution française, on la retrouvera au Louvre mais Napoléon souhaite la récupérer pour la placer dans sa propre chambre. Finalement elle y retournera et y demeure jusqu’à aujourd’hui.

La technique picturale nommée le sfumato se caractérise par des lignes floues et l’aspect tridimensionnel qu’il confère aux œuvres.

Le paysage à l’arrière de la Joconde à gauche n’est pas au même niveau qu’à droite.

On estime qu’il s’agit du tableau le plus célèbre de l’art occidental et l’un des plus coûteux.

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