Deux garçons morts d’une inflammation cardiaque inhabituelle peu de temps après avoir reçu le vaccin Pfizer

Par Zachary Stieber
19 février 2022 17:23 Mis à jour: 19 février 2022 17:23

Les autopsies de deux adolescents décédés peu de temps après avoir reçu le vaccin Covid‑19 de Pfizer montrent clairement qu’une inflammation cardiaque serait la principale cause de leur décès, selon les médecins légistes.

Les deux garçons ont été retrouvés morts dans leur lit, l’un trois jours après avoir reçu la deuxième dose du vaccin de Pfizer et l’autre quatre jours après avoir reçu la deuxième dose. Tous deux ont été déclarés morts sans que l’on n’ait tenté de les réanimer.

Aucun des deux garçons n’a été nommé et les dates de leur décès n’ont pas été précisées. Les chercheurs ont appelé celui qui est mort plus tôt le garçon A et le second le garçon B.

Le garçon A s’est plaint de maux de tête et de problèmes d’estomac après avoir été vacciné. Ses symptômes se sont améliorés avant de mourir. Il n’avait pas de problèmes médicaux antérieurs. Le garçon B ne s’est pas plaint de symptômes et n’avait pas de problèmes de santé auparavant. Aucun des deux n’a présenté de symptômes cardiaques manifestes. Ni l’un ni l’autre n’avait contracté le Covid‑19 dans le passé, et aucun des deux n’avait la maladie lorsqu’ils ont été testés post‑mortem. Les tests toxicologiques médico‑légaux élargis ont également été négatifs concernant des médicaments ou des drogues illicites.

La myocardite typique présente certaines caractéristiques, notamment la mort des cellules musculaires, appelées myocytes. Mais chez les garçons, les médecins légistes ont trouvé des marqueurs anormaux, notamment des myocytes hyperéosinophiles, ou des cellules du muscle cardiaque surchargées de globules blancs.

« Ce type de lésion est au contraire similaire à ce que l’on observe dans le myocarde des patients dont le diagnostic clinique fait état d’une cardiomyopathie de Takotsubo, toxique ou ‘de stress’, qui est une lésion myocardique temporaire pouvant se développer chez des patients soumis à des facteurs de stress physiques, chimiques ou parfois émotionnels extrêmes », ont écrit les médecins légistes dans une étude publiée récemment par Archives of Pathology & Laboratory Medicine.

Les chercheurs pensent que les changements cardiaques observés chez les garçons résultent de l’action de l’adrénaline sur les cellules cardiaques appelées cardiomyocytes, avec « une réponse immunitaire trop exubérante » et une inflammation cardiaque similaire au développement de problèmes qui surviennent chez certains patients atteints de Covid‑19 ou du syndrome inflammatoire multi‑systémique.

Bien qu’ils ne sachent pas exactement ce qui s’est passé, les médecins légistes ont déclaré que tous les signes laissent penser que les lésions myocardiques sont le « facteur principal » de ces décès et ont encouragé les professionnels de la santé à être conscients que les problèmes cardiaques post‑vaccinaux sont différents de la myocardite classique.

Le Dr Peter McCullough, un cardiologue du Texas qui n’a pas participé à l’étude, a affirmé que les résultats « confirment tristement la myocardite fatale induite par le vaccin Covid‑19 ».

« L’histopathologie démontre une forme unique de myocardite qui pourrait être spécifique aux vaccins ARNm suggérant que la protéine Spike endommage les péricytes qui entourent les capillaires et les cardiomyocytes », a déclaré le Dr McCullough dans un courriel à Epoch Times.

« Avec plus de 200 articles consacrés à ce sujet dans la littérature pré‑éditée ou publiée, et désormais des directives officielles d’évaluation et de prise en charge publiées au Royaume‑Uni, la myocardite induite par le vaccin Covid‑19 est devenue une nouvelle catégorie de maladie à envisager pour les jeunes patients souffrant de troubles cardiaques qui se présentent aux urgences et dans les cabinets médicaux, s’ils ont la chance d’avoir une forme de maladie qui ne leur soit pas fatale », a‑t‑il ajouté.

Le Dr James Gill, médecin légiste en chef du Connecticut, qui a dirigé l’étude, n’a pas répondu aux demandes de commentaires. Pfizer n’a pas répondu à une demande de renseignements.

Selon les autorités sanitaires américaines, la myocardite est apparue chez un nombre plus élevé que prévu de jeunes hommes et de jeunes femmes après l’administration des vaccins Covid‑19 de Pfizer ou Moderna. Le problème est davantage accentué après l’administration de la deuxième dose de l’un ou l’autre de ces vaccins, qui sont tous deux recommandés dans le cadre de séries primaires à deux doses.

Les analystes des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui ont vérifié les rapports du système VAERS (Système de signalements des événements indésirables liés aux vaccins) transmis jusqu’à la mi‑janvier au sujet des décès dus à une myocardite survenue après une série primaire de vaccins Pfizer ou Moderna, ont exclu la myocardite dans cinq des 13 cas en raison d’informations inadéquates, comme l’absence d’autopsie, a déclaré le Dr Tom Shimabukuro, membre de l’équipe de sécurité des vaccins des CDC, au cours d’une récente réunion du comité consultatif sur les vaccins de l’agence.

Pour cinq des cas, les CDC ont identifié des « causes infectieuses potentielles », ce qui signifie qu’ils ne seront pas considérés comme des décès par myocardite post‑vaccinale, a déclaré M. Shumabukuro. Les deux autres cas font toujours l’objet d’une enquête, comme c’est le cas depuis des mois.

Les rapports portaient sur des personnes de moins de 30 ans.

Une recherche sur le site VAERS effectuée le 17 février a permis de trouver 57 rapports de décès dus à une myocardite ou à une péricardite, une affection connexe, à la suite d’une vaccination par Pfizer ou Moderna.

Un porte‑parole du CDC a déclaré à Epoch Times dans un récent courriel que « nous n’avons pas de décès confirmés de myocardite post‑vaccination à l’heure actuelle. »

Dans une autre étude récente, les chercheurs ont analysé les IRM pratiquées sur 92 patients adultes atteints de myocardite et ont constaté un schéma de lésions similaire chez ceux qui ont souffert de cette affection après une vaccination et chez ceux qui en ont souffert après une infection au Covid‑19.

Note de la rédaction : Cet article a été mis à jour avec des informations fournies par le VAERS.

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