Dix-sept objets anciens tellement improbables pour leur époque qu’ils suggèrent l’existence de civilisations avancées datant de plusieurs milliers ou millions d’années

Par Tara MacIsaac
3 janvier 2023 11:52 Mis à jour: 3 janvier 2023 13:11

Selon notre vision conventionnelle de l’histoire, les humains n’habiteraient la terre, sous leur forme actuelle, que depuis 200.000 ans environ. Une grande partie du génie mécanique que nous possédons ne se serait développé qu’il y a à peine deux cents ans, à l’époque de la révolution industrielle. Cependant, il existe des preuves qui semblent pointer l’existence de civilisations avancées datant d’il y a au moins plusieurs milliers d’années.

Ces nombreux objets préhistoriques trouvés dans divers endroits du monde, et qui témoigneraient d’un niveau de sophistication technologique incompatible avec notre conception actuelle de l’histoire, s’appellent des OOPArts (out-of-place artifacts), c’est-à-dire des objets anciens « hors du temps ».

Selon de nombreux scientifiques, ces OOPArts ne seraient que le résultat de phénomènes naturels, mais d’autres estiment que ces explications sont trop hâtives et qu’elles nient la réalité des preuves. Celles-ci seraient de plus en plus nombreuses et sembleraient indiquer que des civilisations préhistoriques ont disposé d’un savoir avancé qui se serait perdu au fil du temps puis aurait été redéveloppé à notre époque moderne.

Tous ces OOPArts, dont l’âge présumé peut osciller entre des millions ou juste des centaines d’années, semblent indiquer l’existence d’avancées technologiques bien supérieures à leur époque.

Il n’est pas simple de savoir si ces affirmations sont vraies ou si elles relèvent de la fiction. Mais il est possible d’offrir un aperçu de ce que l’on sait, et des hypothèses qui s’y rapportent, dans un esprit d’ouverture et de recherche scientifique.

  1. Des piles vieilles de 2000 ans?

Des jarres en argile dotées de bouchons en asphalte et de tiges de fer, et datant de quelque 2000 ans, ont réussi à générer plus d’un volt d’électricité. Ces anciennes « batteries » ont été découvertes par l’archéologue allemand Wilhelm Konig en 1938, à la périphérie de Bagdad, en Irak.

Right: An illustration of a Baghdad battery from museum artifact pictures. (Ironie/Wikimedia Commons) Background: Map of area surrounding present-day Baghdad, Iraq. (Cmcderm1/iStock/Thinkstock)
A droite : Illustration d’une batterie de Bagdad à partir de photos d’objets de musée. (Ironie/Wikimedia Commons) Arrière-plan : Carte de la région entourant l’actuelle Bagdad, en Irak. (Cmcderm1/iStock/Thinkstock)

« Ces piles ont toujours suscité un certain intérêt et sont regardées comme des curiosités », a déclaré à la BBC en 2003 le Dr Paul Craddock, expert en métallurgie au British Museum. « Elles sont uniques en leur genre. Pour autant que nous le sachions, personne d’autre n’a trouvé quelque chose de semblable. Ce sont des choses étranges ; elles font partie de ces énigmes de la vie. »

  1. Une ampoule électrique de l’Egypte ancienne?

Un relief sous le temple d’Hathor à Dendera, en Égypte, représente des personnages qui se tiennent debout autour d’un objet volumineux ressemblant à une ampoule. Erich Von Däniken, auteur de « Chariot des dieux », a créé un modèle de l’ampoule qui fonctionne une fois connectée à une source d’énergie, et qui émet une étrange lumière violacée.

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L’objet ressemble à une ampoule gravée dans une crypte sous le temple d’Hathor en Égypte. (Lasse Jensen/CC BY 2.5)
  1. La grande muraille du Texas

En 1852, dans le comté de Rockwall, au Texas, des fermiers qui creusaient un puits ont découvert ce qui semble être un ancien mur de roche. Cette paroi, dont l’âge est estimé entre 200.000 et 400.000 ans, est considérée par certains comme étant une formation naturelle et par d’autres comme étant clairement d’origine humaine.

A historic photo of the “wall” found in Rockwall, Texas. (Public Domain)
Une photo historique du « mur » découvert à Rockwall, au Texas. (Domaine public)

Le Dr John Geissman de l’Université du Texas à Dallas a analysé les roches dans le cadre d’un documentaire diffusé sur History Channel. Il a constaté que leur charge magnétique était constante, ce qui laisse penser qu’elles se sont formées sur place et qu’elles n’ont pas été déplacées vers ce site depuis un autre endroit. Toutefois, certains ne sont pas convaincus qu’un seul test réalisé dans le cadre d’une émission de télévision soit suffisant, et préconisent d’autres études.

Le géologue James Shelton et l’architecte John Lindsey, formé à Harvard, ont noté des éléments de conception architecturale, notamment des arches, des portails à linteaux et des ouvertures carrées semblables à des fenêtres.

  1. Un réacteur nucléaire vieux de 1,8 milliard d’années?

En 1972, une entreprise française a importé du minerai d’uranium en provenance d’Oklo, en République du Gabon, mais l’uranium avait déjà été extrait du minerai. Ils ont alors découvert que le site d’origine avait apparemment été un gigantesque réacteur nucléaire, apparu il y a 1,8 milliard d’années et ayant fonctionné pendant quelque 500.000 ans.

Nuclear reactor site, Oklo, Gabon Republic. (NASA)
Site d’un réacteur nucléaire, Oklo, République Gabonaise. (NASA)

Le Dr Glenn T. Seaborg, ancien chef de la Commission de l’énergie atomique des États-Unis et lauréat du prix Nobel pour ses travaux sur la synthèse des éléments lourds, a estimé qu’il ne pouvait s’agir d’un phénomène naturel et qu’il devait donc s’agir d’un réacteur nucléaire fabriqué par l’homme.

Pour que l’uranium « brûle » dans le cadre d’une réaction, des conditions très précises sont nécessaires. L’eau par exemple doit être extrêmement pure, bien plus pure que celle qui existe dans la nature. Le matériau U-235 est également nécessaire pour que la fission nucléaire se produise. C’est l’un des isotopes que l’on trouve naturellement dans l’uranium. Plusieurs spécialistes de l’ingénierie des réacteurs ont affirmé que l’uranium d’Oklo ne pouvait pas avoir une teneur en U-235 suffisante pour qu’une réaction puisse avoir lieu naturellement.

  1. Des cartographes auraient navigué en mer avant que l’Antarctique ne soit recouvert de glace?

Cette carte créée par l’amiral et cartographe turc Piri Reis en 1513, mais basée sur plusieurs cartes antérieures à cette époque, est perçue par certains comme représentant l’Antarctique tel qu’il était à une époque très reculée, avant qu’il ne soit recouvert par la glace.

A portion of the Piri Reis map of 1513. (Public Domain)
Une partie de la carte de Piri Reis de 1513. (Domaine public)

Une masse terrestre se dégage de la côte sud de l’Amérique du Sud. Le capitaine Lorenzo W. Burroughs, un capitaine employé dans les services cartographiques de l’armée de l’air américaine, a rédigé une lettre à l’intention du Dr Charles Hapgood en 1961, dans laquelle il déclare que cette masse terrestre semble représenter avec précision la côte de l’Antarctique telle qu’elle se trouve sous la glace.

Le Dr Hapgood (1904-1982) a été l’un des premiers à suggérer publiquement que la carte de Piri Reis représente l’Antarctique à une époque préhistorique. Historien diplômé de Harvard, ses théories sur les changements géologiques ont suscité l’admiration d’Albert Einstein. Il a émis l’hypothèse qu’un déplacement de masses terrestres a eu lieu, et qui expliquerait pourquoi l’Antarctique est représenté comme étant relié à l’Amérique du Sud.

Les études modernes réfutent la théorie de Hapgood selon laquelle un tel déplacement ait pu avoir lieu en l’espace de quelques milliers d’années, mais elles défendent l’idée que ce déplacement a pu se produire en l’espace de millions d’années.

  1. Un détecteur de tremblements de terre vieux de 2000 ans

En 132 après J.-C., Zhang Heng a créé le premier sismoscope du monde. Son fonctionnement précis reste un mystère, mais des répliques ont fonctionné avec une précision comparable à celle des instruments modernes.

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Une réplique d’un ancien sismoscope chinois de la dynastie des Han de l’Est (25-220 après J.-C.) et son inventeur, Zhang Heng. (Wikimedia Commons)

En 138 après J.-C., le détecteur a correctement indiqué qu’un tremblement de terre s’était produit à environ 500 km à l’ouest de Luoyang, la capitale de l’époque. Personne n’a ressenti le tremblement de terre à Luoyang et personne n’a prêté attention à cette révélation, jusqu’à ce qu’un messager arrive quelques jours plus tard pour demander de l’aide.

  1. Des tuyaux de canalisation vieux de 150.000 ans?

Des grottes situées près du mont Baigong, en Chine, contiennent des tuyaux menant à un lac voisin. L’Institut de géologie de Pékin les a datées d’environ 150.000 ans, selon Brian Dunning de Skeptoid.com.

A file photo of a pipe, and a view of Qinghai Lake in China, near which mysterious iron pipes were found. (NASA; Pipe image via Shutterstock*)
Photo d’archive d’un tuyau et vue du lac Qinghai en Chine, près duquel de mystérieux tuyaux de fer ont été découverts. (NASA ; Image de tuyau via Zhax/Shutterstock)

Le média d’État Xinhua a rapporté que les tuyaux ont été analysés dans une fonderie de la région et que 8 % des matériaux qui les composent n’ont pu être identifiés. Zheng Jiandong, un chercheur en géologie de l’Administration chinoise des tremblements de terre, a déclaré au journal d’État People’s Daily, en 2007, que certaines des canalisations étaient hautement radioactives.

Selon lui, le magma, qui est riche en fer, a pu remonter des profondeurs de la Terre, et remonter le long des fissures terrestres où il se serait solidifié dans les tubes ; il a toutefois admis que « ces tuyaux ont effectivement quelque chose de mystérieux ». Il a cité la radioactivité en guise d’exemple des qualités étranges de ces tuyaux.

  1. Le mécanisme d’Antikythera

Un mécanisme souvent qualifié d' »ordinateur » antique, construit par les Grecs vers 150 avant J.-C., était capable de calculer les changements astronomiques avec une grande précision.

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Le mécanisme d’Antikythera est un dispositif mécanique vieux de 2000 ans utilisé pour calculer les positions du soleil, de la lune, des planètes, et même les dates des anciens Jeux olympiques. (Marsyas/CC by SA 3.0)

« S’il n’avait pas été découvert (…) personne n’aurait pu y croire tant il est sophistiqué », a déclaré le mathématicien Tony Freeth dans un documentaire de NOVA. Mathias Buttet, directeur de la recherche et du développement chez l’horloger Hublot, a déclaré dans une vidéo publiée par le ministère de la Culture et du Tourisme de la République hellénique : « Ce mécanisme d’Antikythera comporte des fonctions ingénieuses qui n’existent pas dans l’horlogerie moderne. »

  1. Un foret dans du charbon

John Buchanan, Esq. a présenté un objet mystérieux à une réunion de la Société des Antiquaires d’Ecosse le 13 décembre 1852. Il s’agissait d’un foret trouvé encastré dans du charbon d’environ 55 cm d’épaisseur, enfoui dans un lit d’argile mélangé à des blocs rocheux d’environ 2 m d’épaisseur.

File image of coal (Kkymek/iStock) File image of a drill (Konstik/iStock; edited by Epoch Times)
Image de fichier du charbon (Kkymek/iStock) Image de fichier d’une foreuse (Konstik/iStock ; édité par Epoch Times)

Le charbon qui existe sur notre planète se serait formé il y a des centaines de millions d’années. La Société des Antiquaires d’Ecosse a estimé que l’instrument était d’un niveau d’avancement moderne. Mais elle a conclu que « l’instrument en fer pourrait avoir fait partie d’une foreuse qui se serait cassée lors d’une précédente recherche de charbon ».

Le rapport détaillé de Buchanan ne comportait aucun signe indiquant que le charbon qui enveloppait l’instrument avait été perforé par le forage.

  1. Des boules sphériques vieilles de 2,8 milliards d’années ?

Des boules sphériques encerclées par de fines rainures ont été découvertes dans des mines en Afrique du Sud. Certains pensent qu’il s’agit de masses de matière minérale qui se sont formées naturellement. D’autres affirment qu’elles ont été façonnées avec précision par une main humaine à l’époque préhistorique.

Top left, bottom right: Spheres, known as Klerksdorp spheres, found in the pyrophyllite (wonderstone) deposits near Ottosdal, South Africa. (Robert Huggett) Top right, bottom left: Similar objects known as Moqui marbles from the Navajo Sandstone of southeast Utah. (Paul Heinrich)
En haut à gauche, en bas à droite : Sphères, connues sous le nom de sphères de Klerksdorp, trouvées dans les gisements de pyrophyllite (pierre à merveilles) près d’Ottosdal, en Afrique du Sud. (Robert Huggett) En haut à droite, en bas à gauche : Objets similaires connus sous le nom de billes Moqui provenant du grès Navajo du sud-est de l’Utah. (Paul Heinrich)

« Les globes, qui ont une structure fibreuse à l’intérieur et une coquille qui les enveloppe, sont très durs et on ne peut pas les rayer, même avec de l’acier », a déclaré Roelf Marx, conservateur du musée de Klerksdorp, en Afrique du Sud, selon le livre de Michael Cremo, « Forbidden Archaeology : The Hidden History of the Human Race » de Michael Cremo. Roefl Marx a déclaré que les sphères ont environ 2,8 milliards d’années.

S’il s’agit bien de masses minérales, on ne sait toujours pas exactement comment elles ont pu se former.

  1. Pilier de fer de Delhi

Ce pilier date d’au moins 1500 ans mais pourrait être encore plus vieux. Il ne rouille pas et est d’une pureté étonnante. Il contient 99,72 % de fer, selon le professeur A.P. Gupta, directeur du département des sciences appliquées et des sciences humaines de l’Institut de technologie et de gestion en Inde.

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Une inscription datant d’environ 400 après J.-C. du roi Chandragupta II sur le pilier de fer de Delhi. (Venus Upadhayaya/Epoch Times)

À notre époque moderne, le fer forgé a une pureté de 99,8 %, mais il contient du manganèse et du soufre, deux ingrédients que l’on ne retrouve pas dans le pilier.

Il a été fabriqué au moins « 400 ans avant que la plus grande fonderie connue du monde ait pu le produire », a écrit John Rowlett dans « Etude des artisans des civilisations anciennes et médiévales qui montre l’influence de leur formation sur notre méthode actuelle d’enseignement des métiers ».

  1. L’épée viking Ulfberht

Lorsque les archéologues ont découvert l’épée viking Ulfberht, datant de 800 à 1000 après J.-C., ils ont été stupéfaits. Ils ne voyaient pas comment la technologie permettant de fabriquer une telle épée avait pu être disponible avant la révolution industrielle, 800 ans plus tard.

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Une épée Ulfberht exposée au Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Allemagne. (Martin Kraft/CC BY-SA 3.0)

Sa teneur en carbone est trois fois supérieure à celle des autres épées de l’époque et les impuretés ont été éliminées à un niveau tellement élevé que le minerai de fer utilisé pour fabriquer l’épée a dû être chauffé à au moins 1500 degrés Celcius. 

Avec beaucoup d’efforts et de précision, Richard Furrer, un forgeron des temps modernes dans le Wisconsin, a forgé une épée d’un niveau de qualité similaire à Ulfberht en utilisant une technologie inexistante au Moyen Âge. Il a reconnu que c’était l’objet le plus difficile qu’il ait jamais fabriqué, alors même que les méthodes qu’il a utilisé etaient inconnues des gens de l’époque.

  1. Un marteau vieux de 100 millions d’années ?

Un marteau a été découvert à London, au Texas, en 1934, enchâssé dans de la pierre qui s’était formée autour de l’objet. La roche qui entourait le marteau aurait plus de 100 millions d’années.

Glen J. Kuban est plus que sceptique quant aux affirmations selon lesquelles le marteau aurait plusieurs millions d’années. Il a déclaré que la pierre peut contenir des matériaux vieux de plus de 100 millions d’années, mais cela ne signifie pas pour autant que la roche s’est formée autour du marteau à cette époque.

Il a ajouté que du calcaire s’est formé autour d’objets manufacturés dont on sait qu’ils datent du 20e siècle, ce qui signifie que des concrétions peuvent se former assez rapidement autour d’objets. (Les concrétions étant des masses de matière minérale durcie).

Carl Baugh, qui était en possession de l’objet, a déclaré que le manche en bois s’est transformé en charbon (preuve de son grand âge) et que le métal dont il est fait a une composition étrange. Les sceptiques ont réclamé des tests indépendants, mais jusqu’à présent aucun test de ce type n’a été effectué.

  1. Un chantier préhistorique ?

Au XVIIIe siècle, des ouvriers travaillant dans une carrière de pierre près d’Aix-en-Provence, ont trouvé des outils coincés dans une couche de calcaire à 15 mètres sous terre.

La découverte a été consignée dans l’American Journal of Science and Arts en 1820 par T. D. Porter, qui traduisait l’ouvrage du comte Bournon, « Minéralogie ».

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Une photo d’archive d’une formation rocheuse calcaire. (Andrew Roland/Shutterstock)

Les instruments en bois s’étaient transformés en agate, une pierre dure. T.D. Porter écrit : « Tout tend à prouver que ce chantier a été entreprisà l’endroit même où les traces existaient. La présence de l’homme a donc précédé la formation de cette pierre, et cela de façon très considérable puisqu’il était déjà arrivé à un tel degré de civilisation que les arts lui étaient familiers, et il travaillait la pierre et construisait des colonnes. »

Comme indiqué dans le cas du marteau ci-dessus, on sait que la pierre calcaire se forme relativement rapidement autour des outils modernes.

  1. Un pont vieux d’un million d’années ?

Selon une ancienne légende indienne, le roi Rama a construit un pont entre l’Inde et le Sri Lanka il y a plus d’un million d’années. Des images satellites ont montré ce qui semble être les vestiges d’un tel pont, mais beaucoup affirment qu’il s’agit simplement d’une formation naturelle.

Adam's Bridge, also known as Rama's Bridge, or Ram Setu, between India and Sri Lanka. (NASA)
Le pont d’Adam, également connu sous le nom de pont de Rama, ou Ram Setu, entre l’Inde et le Sri Lanka. (NASA)

Le Dr Badrinarayanan, ancien directeur de la Commission géologique de l’Inde, a étudié des échantillons de « carottes de roche » à l’endroit du pont. Il a été surpris de constater que des blocs rocheux étaient placés au-dessus d’une couche de sable marin, ce qui l’a amené à supposer que ces blocs avaient été placés à cet endroit par des moyens non-naturels.

Aucune explication naturelle particulière n’a été acceptée par les géologues. La datation a fait l’objet de controverses, certains affirmant qu’une simple partie du pont (comme les échantillons de corail) ne peut donner une image fidèle de l’âge de l’ensemble de la structure.

  1. Une bougie d’allumage vieille de 500.000 ans ?

En 1961, trois personnes étaient à la recherche de géodes pour leur boutique de pierres précieuses et de cadeaux à Olancha, en Californie, lorsqu’elles ont trouvé ce qui semblait être une bougie d’allumage enfermée dans une géode. Virginia Maxey, l’une de ces trois personnes, a déclaré à l’époque qu’un géologue avait examiné les fossiles autour de l’appareil et l’avait daté de 500.000 ans ou plus.

Le géologue n’a jamais été nommé, et on ignore où se trouve cet objet à l’heure actuelle. Les détracteurs de cette affirmation, Pierre Stromberg et Paul V. Heinrich, ne disposent que de radiographies et d’une esquisse de l’objet pour l’analyser. Ils pensent qu’il s’agit d’une bougie d’allumage moderne enfermée dans une concrétion à formation rapide plutôt que d’une géode.

Mais, selon Stromberg et Heinrich, « il y a peu de preuves tangibles que les découvreurs originaux aient eu l’intention de berner qui que ce soit ».

  1. Un mur préhistorique près des Bahamas ?

Un mur de roche en forme de gros blocs épais a été découvert au large des côtes des Bahamas en 1968. L’archéologue William Donato a effectué de nombreuses plongées pour étudier le mur et a émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’une structure artificielle vieille de 12.000 à 19.000 ans, construite pour mettre une colonie préhistorique à l’abri des vagues.

Il a constaté qu’il s’agissait d’une structure à plusieurs niveaux comprenant des pierres d’appui qui semblent avoir été placées là par des mains humaines. Il a également trouvé ce qu’il pense être des pierres d’ancrage percées de trous de corde.

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Pierres immergées au large des côtes des Bahamas, que certains considèrent comme un mur construit par l’homme, vieux de plus de 10 000 ans. (FtLaud/Shutterstock)

Eugene Shinn, un géologue à la retraite qui a travaillé pour l’U.S. Geological Survey, a déclaré que les carottes de roche qu’il a prélevées dénotent toute une inclinaison vers les eaux profondes. Si toutes les carottes montrent cette inclinaison, cela tenderait à prouver que la roche s’est formée là où elle se trouve et non ailleurs, et n’a pas été transportée plus tard par l’homme jusqu’à son emplacement actuel.

Dans ses écrits ultérieurs, il a déclaré que tous ses échantillons présentaient cette inclinaison, ce qui semble prouver qu’il s’agit d’une formation naturelle. Pourtant, son étude précédente indiquait que seuls 25 % de ses échantillons présentaient un inclination.

Le Dr Greg Little, un psychologue qui s’est intéressé à cette structure, a confronté le géologue au sujet de cette divergence. Celui-ci a admis qu’il n’avait pas vraiment fait preuve de sérieux dans ses recherches. Il a dit : « Je me suis un peu emporté pour faire une bonne histoire ».

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