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Donald Trump met en garde contre un désastre économique si la Cour suprême se prononce contre les droits de douane

Le président met en avant les chèques de dividendes issus des tarifs douaniers, alors qu’il espère que la Cour suprême se prononcera en faveur de ses mesures mondiales.

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Des navires de fret et des conteneurs sont visibles au terminal Port Jersey, en arrière plan la skyline de Manhattan, à Jersey City (New Jersey), le 22 septembre 2025.

Photo: CHARLY TRIBALLEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Lundi, le président Donald Trump a déclaré que les États‑Unis risquaient une catastrophe économique et sécuritaire si la Cour suprême annulait l’usage de la loi sur les pouvoirs d’urgence pour imposer des tarifs à la plupart des nations.
Trump a également indiqué que son administration étudiait la possibilité de verser des aides de 2000 dollars aux foyers modestes et intermédiaires grâce aux dividendes des tarifs, et d’utiliser ces fonds pour éponger la dette nationale.
« Tout l’argent restant après les paiements de 2 000 dollars aux citoyens américains aux revenus faibles ou moyens, issu du revenu massif des tarifs douaniers versé par les pays étrangers dans notre pays — ce sera substantiel — sera utilisé pour réduire de manière significative la dette nationale », a‑t‑il écrit sur Truth Social.
Le président a souligné la décrue de l’inflation depuis le début de son mandat, mettant en avant la baisse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Le Bureau of Labor Statistics a enregistré une inflation de 2,3 % par an en avril 2025, soit son niveau le plus bas depuis février 2021.
Après avoir entendu les arguments, la Cour suprême délibère désormais sur l’utilisation par le président de l’International Emergency Economic Powers Act. Les juges doivent décider si l’exécutif peut effectivement s’appuyer sur ce pouvoir pour instaurer des barrières tarifaires.
« Je pense qu’il s’agit de l’une des affaires les plus importantes dans l’histoire de notre pays », a affirmé le président, précisant que ces mesures tarifaires constituent « un mécanisme de défense pour notre pays, une question de sécurité nationale ».
Il a ajouté qu’un tarif de 100 % imposé à la Chine avait permis de conclure « un accord exceptionnel pour tous, notamment nos agriculteurs, avec un niveau de prix du soja qu’on n’avait jamais vu auparavant ». Trump a mis en avant les accords « phénoménaux » obtenus par son administration.
« Sans ces tarifs, nous n’aurions jamais pu accomplir cela », a-t-il fait remarquer.
Dans cette affaire, la Cour suprême doit également se prononcer sur la conformité des tarifs réciproques et des droits liés au fentanyl avec la législation d’urgence des années 1970. Sa décision pourrait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
« Il existe beaucoup d’autres dispositifs juridiques qui pourraient être utilisés », a assuré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, présent lors des débats, dans une interview du 4 novembre sur CNBC, dans l’émission « Squawk Box».
Trump estime que son administration a bien défendu sa position devant les juges, mais reconnaît que la décision finale pourrait être « dévastatrice » pour les États‑Unis ; il prévoit néanmoins un plan de secours en cas d’échec.
« Nous verrons ce qu’il adviendra », a-t-il dit. « La plupart des gens me disent que nous nous en sommes bien sortis, juridiquement parlant. »
Le chef de l’exécutif espère obtenir gain de cause.
« Je ne peux pas imaginer que quelqu’un puisse infliger autant de dégâts à notre pays », a‑t‑il souligné.
Avec Reuters
Kimberly Hayek est journaliste pour Epoch Times. Elle couvre l'actualité californienne et a travaillé comme rédactrice et reporter sur le terrain à la frontière américano-mexicaine pendant la crise migratoire de 2018.

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