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Donald Trump s’attaque aux agendas globalistes lors de son discours à l’ONU

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Le président Donald Trump prononce un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies au siège de l’ONU à New York, le 23 septembre 2025.

Photo: Michael M. Santiago/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

NEW YORK – Le 23 septembre, le président Donald Trump a vivement critiqué l’Organisation des Nations unies, condamnant ce qu’il qualifie d’agendas globalistes sur l’immigration et les énergies vertes, les présentant comme un « monstre à deux têtes » lors de son intervention à l’Assemblée générale à New York.
Il a mis en garde les États membres, estimant que ces politiques « détruisent une grande partie du monde libre ».
Au cours de son allocution d’une heure, Donald Trump a d’abord accusé l’organisation internationale d’échouer à résoudre les problèmes qu’elle devait régler, comme la fin des conflits, affirmant qu’elle en créait de nouveaux.
« L’exemple le plus frappant est la crise de la migration incontrôlée, le numéro un des enjeux politiques de notre époque », a déclaré Donald Trump. « Vos pays sont en train d’être ruinés. »
Le président américain a dénoncé le fait que l’ONU « finance une offensive contre les nations occidentales » en octroyant un soutien financier, de la nourriture, un hébergement et d’autres aides aux migrants.
Il a ensuite critiqué l’agenda « dit des énergies renouvelables et vertes » de l’ONU, affirmant que le globalisme impose aux nations développées une charge disproportionnée pour réduire leur impact environnemental, tandis que d’autres pays continuent à polluer massivement.
À plusieurs reprises, il a pris pour cible les nations européennes, en les mettant en garde contre l’adoption de telles politiques.
« J’aime l’Europe. J’aime les peuples d’Europe… Vous le faites parce que vous voulez être bienveillants, vous voulez être politiquement corrects, et vous détruisez votre héritage », a-t-il lancé.
« L’ensemble du concept globaliste, qui consiste à demander aux nations industrialisées prospères de s’infliger elles-mêmes des souffrances et de bouleverser radicalement leurs sociétés, doit être rejeté complètement et sans délai. »
Cette édition marque le 80e anniversaire de l’ONU, placée sous le thème : « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains. »
Le président américain s’est montré critique envers l’organisation internationale, questionnant à plusieurs reprises son efficacité à résoudre les conflits mondiaux. Après son arrivée au pouvoir, il a ordonné au pays de se retirer ou de réduire son financement à plusieurs agences de l’ONU.
À la veille du discours de Donald Trump devant l’Assemblée générale, des alliés américains – dont le Royaume-Uni, la France, l’Australie et le Canada – ont annoncé qu’ils allaient reconnaître l’État palestinien, alors que la guerre Israël-Hamas se poursuit depuis l’attaque surprise du groupe terroriste de Gaza sur Israël le 7 octobre 2023. Lors de cet assaut, les terroristes ont tué environ 1200 personnes, principalement des civils, et enlevé plus de 250 otages. À l’heure actuelle, des dizaines de personnes sont toujours retenues à Gaza.
Donald Trump a condamné cette initiative des alliés américains.
« Plutôt que de céder au chantage du Hamas, ceux qui aspirent à la paix devraient s’unir autour d’un seul message : libérez immédiatement les otages », a affirmé Donald Trump.
Au cours de son intervention, Donald Trump a également mis en garde les alliés européens et de l’OTAN qui continuent d’acheter du pétrole russe sous sanctions, qualifiant cela d’« embarrassant ».
« Ils doivent cesser immédiatement tout achat d’énergie à la Russie. Sinon, nous perdons tous notre temps », a-t-il martelé.
Donald Trump a également déclaré être prêt à imposer de lourds nouveaux tarifs douaniers contre la Russie s’il estime que Moscou n’est pas prête à conclure un accord mettant fin à un conflit qui dure depuis plus de trois ans.
La dernière prise de parole de Donald Trump depuis ce même pupitre de l’Assemblée générale remonte à 2020, en plein cœur de la pandémie de Covid-19. À l’époque, il avait appelé la communauté internationale à tenir la Chine responsable de la propagation du virus à Wuhan et du camouflage qui a suivi.
Durant son discours, Donald Trump a avancé que ce sont des « expériences irresponsables » qui ont causé la pandémie, sans toutefois citer la Chine directement.
Il a alerté sur le fait que les recherches à risque sur les armes biologiques et les agents pathogènes synthétiques se poursuivent, en dépit de la pandémie mondiale, et a annoncé que son administration dirigerait un effort international pour garantir l’application de la Convention sur les armes biologiques.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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