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Sarah Beckstrom, membre de la Garde nationale blessée par balle à Washington, est décédée, annonce Donald Trump

Le second membre de la Garde nationale « se bat pour sa vie », a déclaré le président.

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La procureure fédérale du district de Columbia, Jeanine Pirro, s’adresse à la presse, aux côtés de la maire de Washington Muriel Bowser (g.), et du directeur du FBI, Kash Patel (dr.), lors d’une conférence de presse sur la fusillade ayant visé deux soldats de la Garde nationale de Virginie Occidentale, le 27 novembre 2025 à Washington.

Photo: Andrew Leyden/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

WASHINGTON — Le président Donald Trump a annoncé, jeudi soir, que Sarah Beckstrom, une membre de la Garde nationale blessée par balle à Washington mercredi et qui se trouvait dans un état critique, est décédée.
« J’ai appris que Sarah Beckstrom, de Virginie‑Occidentale, l’une des gardes nationales dont nous parlons, une jeune femme très respectée, magnifique, qui a commencé son service en juin 2023, exemplaire à tous égards — elle vient de mourir », a déclaré M. Trump dans une vidéo mise en ligne sur X.
« Elle n’est plus parmi nous. Elle nous regarde de là‑haut en ce moment. Ses parents sont à ses côtés. Cela vient juste de se produire. Elle a été sauvagement attaquée. Elle est morte », a poursuivi le président.
Le président a qualifié Sarah Beckstrom de « personne exceptionnelle ».
Spécialiste de l’armée américaine, Sarah Beckstrom, 20 ans, a entamé son service au sein de la Garde nationale le 26 juin 2023. Elle était affectée à la 863e compagnie de police militaire, 111e brigade du génie, au sein de la Garde nationale de l’armée de Virginie‑Occidentale, selon un communiqué de presse.

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Lors d’une conférence de presse donnée ce matin, Jeanine Pirro, procureure fédérale pour le district de Columbia, a identifié les deux soldats de la Garde nationale blessés par balle comme étant Sarah Beckstrom et Andrew Wolfe.
Les deux militaires étaient déployés à Washington depuis le mois d’août, date à laquelle le renforcement des troupes dans la capitale a débuté. Ils ont été touchés par balles et grièvement blessés le 26 novembre, près de la Maison‑Blanche.
L’autre victime, le sergent‑chef de l’Air Force Andrew Wolfe, 24 ans, se trouve toujours dans un état critique.
« Son état est très grave », a indiqué M. Trump. « Il se bat pour sa vie et, espérons‑le, nous aurons de meilleures nouvelles à son sujet. »
Le tireur présumé a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, de nationalité afghane.
Au cours de la conférence de presse, le directeur du FBI, Kash Patel, a déclaré que la fusillade était traitée comme un acte terroriste.
Rahmanullah Lakanwal a traversé le pays en voiture depuis son domicile dans l’État de Washington, « avec l’intention déclarée de se rendre dans la capitale de notre nation », a expliqué Mme Pirro.
« Il résidait à Bellingham, dans l’État de Washington, avec son épouse et, semble‑t‑il, leurs cinq enfants. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires fédéraux, en particulier le DHS et le FBI, pour examiner son historique migratoire ainsi que la procédure de contrôle à laquelle il a été soumis », a‑t‑elle précisé.
Les services de citoyenneté et d’immigration des États‑Unis (USCIS) ont annoncé, le 27 novembre, que l’ensemble des cartes de résident permanent, ou “green cards”, délivrées à des ressortissants de « pays à risque », dont l’Afghanistan, feraient l’objet d’un réexamen.
« Sur instruction du @POTUS, j’ai ordonné une réévaluation exhaustive et rigoureuse de chaque carte verte délivrée à tout étranger originaire de chacun des pays à risque », a déclaré sur X Joseph Edlow, directeur de l’USCIS.
Les pays concernés figurent dans une proclamation signée par M. Trump en juin. Il s’agit notamment de l’Afghanistan, de la Birmanie, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, du Yémen, du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.
Dans une autre annonce, le 26 novembre, l’USCIS a mis fin au traitement de toutes les demandes d’immigration émanant de ressortissants afghans.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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