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Drôme: 10 tonnes d’ail bio refusées par deux grandes surfaces, le producteur opte pour la vente en direct

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Photo: Justin Sullivan/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

En raison d’un petit défaut sur ses gousses d’ail bio, un producteur drômois s’est vu refuser une partie de sa production par deux de ses clients habituels. Du coup, il se retrouve avec 10 tonnes de marchandise à devoir écouler par un autre moyen. Gaël Blard a donc proposé une vente à la ferme, pour un prix défiant toute concurrence. La prochaine date est prévue ce samedi 5 novembre.
Cet agriculteur, basé à Montmeyran (Drôme), a dû trouver une autre solution pour écouler les 10 tonnes d’ail bio dont deux grandes surfaces n’ont pas voulu, celles-ci n’acceptant que de l’ail parfait. Il a donc opté pour la vente en direct, à la ferme, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Il a lancé un appel à ses 73.000 abonnés
La production annuelle de gousses d’ail de Gaël Blard oscille entre 20 et 30 tonnes. Bien qu’il revendique beaucoup de rigueur dans la sélection de ses têtes d’ail, une partie de sa production ne convenait pourtant pas à ses clients habituels. En conséquence, il a dû retirer à la main les gousses avec des défauts, même minimes, ce qui lui a occasionné des frais supplémentaires d’un montant d’environ 15.000€.
Pour écouler les 10 tonnes d’ail qui lui restaient sur les bras, il a notamment invité les 73.000 abonnés qu’il a sur les réseaux sociaux, à venir en acheter directement sur sa ferme, à Montmeyran. Une première journée s’est déroulée ce samedi 29 octobre, une autre est prévue ce samedi 5 novembre. D’autres suivront peut-être, selon l’écoulement réalisé.
« Cette vente ne va pas m’aider à gagner de l’argent. Ça va m’aider à en perdre moins »
Le prix sur les étals est habituellement d’une quinzaine d’euros le kilo, mais l’agriculteur drômois a bradé sa marchandise à 5€ le kilo, lors de cette journée du 29 octobre. Ce qui lui a permis de vendre 500 kg de ce condiment. Le producteur est conscient que cette vente ne va pas l’aider à gagner de l’argent. « Ça va m’aider à en perdre moins. L’idée c’est de limiter les dégâts », précise-t-il.
Par ailleurs, l’Intermarché Soyons a décidé de lui prendre 80 kg d’ail, souhaitant « mettre en avant les producteurs locaux ». La grande surface aimerait également mettre en place un partenariat, dont l’objectif est de lutter contre le gaspillage, précise encore France 3.