Une femme déprimée meurt sur une table d’opération, voit le ciel et les événements futurs, et revient à la vie en tant que nouvelle personne

Par Tara MacIsaac
13 juin 2022 16:08 Mis à jour: 13 juin 2022 16:10

Tricia Barker était déprimée. Elle avait 21 ans, étudiait l’anglais à l’université, n’était pas sûre de la carrière qu’elle allait choisir et avait le sentiment que la vie en général était sans espoir et douloureuse. Elle a tenté de mettre fin à ses jours en avalant une poignée de pilules avec de l’alcool.

Elle s’est réveillée 36 heures plus tard, toujours dans sa chambre. Elle n’a dit à personne qu’elle avait tenté de se suicider, mais a décidé d’aller de l’avant dans sa vie. Pour symboliser sa décision, elle a commencé à s’entraîner pour une course à pied de 10 km.

En se rendant à la course, elle a eu un terrible accident de voiture

Après sa tentative de suicide, Tricia s’est entraînée pour participer à une course de 10 km afin de se remettre d’une profonde dépression. Après des semaines d’entraînement, elle était en route pour la course lorsqu’elle a subi une collision frontale. Son dos était fracturé à plusieurs endroits, elle ne sentait plus ses jambes et avait des blessures internes. Sans assurance maladie, il lui a fallu près de 20 heures pour trouver un chirurgien qui accepte de l’opérer. Elle a passé ces 20 heures, allongée à l’hôpital, sans analgésiques ni aucun soulagement.

Enfin sur la table d’opération, Tricia a été anesthésiée.

(Illustration – Panumas Yanuthai/Shutterstock)

En un instant, son esprit quitte son corps

« L’anesthésiste m’a mis le masque et, ensuite, j’étais hors de mon corps », a-t-elle dit, en claquant des doigts pour montrer la rapidité avec laquelle cela s’est passé.

« À l’époque, j’étais agnostique et j’étais donc très stupéfaite que l’esprit continue à vivre. Je voulais retourner dans mon corps, me réveiller et dire à tous mes amis : ‘Hé, nous continuons (à vivre après la mort) !' » a-t-elle raconté dans une vidéo qu’elle a réalisée pour partager son expérience.

Elle a vu son propre corps sur la table, le dos ouvert et du sang partout. Deux anges sont venus vers elle et l’ont calmée. Elle les a vus envoyer de la lumière à travers les chirurgiens et dans son corps.

À ce moment-là, elle savait que les chirurgiens seraient en mesure de retirer les débris de son dos et qu’elle marcherait à nouveau.

Mais c’est alors qu’elle a vu le moniteur s’arrêter.

Elle a été témoin d’événements qui se sont réellement produits

Alors que son corps gisait là, mort, elle a rendu visite à ses proches et a été témoin d’événements qui ont été vérifiés plus tard et qui se sont réellement produits.

Angoissée de voir son corps mort, sans savoir comment les médecins pourraient la ranimer, elle ne voulait plus voir la scène. À cette pensée, elle s’est retrouvée instantanément dans le couloir.

(Illustration – Syda Productions/Shutterstock)

C’est là que s’est produit un événement qui a rendu son cas très intéressant pour les chercheurs sur les expériences de mort imminente (EMI). Elle a vu son beau-père, un fanatique de la santé qui ne touchait jamais aux sucreries, prendre une barre de chocolat dans un distributeur automatique dans le couloir de l’hôpital et la manger. Il s’est avéré par la suite que cet événement s’était réellement produit.

Un tel événement s’appelle une « perception véridique ». Les perceptions véridiques sont des observations dont une personne se souvient lors d’une expérience hors du corps et qui peuvent être vérifiées de manière indépendante. Il s’agit de faits qu’elle n’aurait pas pu connaître par des moyens ordinaires.

Certains scientifiques, comme le neurologue Kevin Nelson de l’université du Kentucky, tentent d’expliquer les EMI par des processus cérébraux similaires à ceux qui se produisent lorsqu’une personne rêve ou perd soudainement son oxygène.

Les scientifiques ont tenté d’expliquer les EMI par des processus cérébraux mais, selon la Dr Jan Holden, aucune de ces explications ne peut élucider ce phénomène.

Pourtant, la Dr Jan Holden, professeur à l’université du Nord du Texas et chercheuse de longue date sur les EMI, a identifié une centaine de cas de perception véridique. Elle a déterminé, en examinant des centaines de cas d’EMI, que ce phénomène courant ne peut être expliqué par le type de processus ordinaire proposé par M. Nelson.

Jan Holden prend la parole lors de la conférence IANDS 2014, le 29 août 2014. (Tara MacIsaac/Epoch Times)

« Toute explication matérielle qui a été tentée ne tient pas compte de certaines des choses qui se produisent dans les EMI », a souligné Jan Holden dans une conférence enregistrée qu’elle a donnée pour présenter son livre The Handbook of Near-Death Experiences. « Aucun de ces modèles ne peut expliquer comment Tricia a su que son beau-père avait acheté une barre de chocolat lorsqu’elle était inconsciente et que son état était à plat dans la salle d’opération. »

Le cas de Tricia est l’un des nombreux cas d’EMI sur lesquels Mme Holden a enquêté.

Une personne sur cinq qui a frôlé la mort vit une expérience hors du corps

Mme Holden a constaté qu’environ une personne sur cinq qui a frôlé la mort a vécu une expérience hors du corps aussi profonde. Beaucoup de gens n’en parlent pas ouvertement, par peur du ridicule. Certaines personnes ayant vécu une EMI ont même été placées en soins psychiatriques pour avoir parlé de leurs expériences.

Mais Mme Holden a constaté que la santé mentale des gens qui ont fait l’expérience d’EMI reflète celle de la population en général. Ces personnes sont aussi saines d’esprit et rationnelles que n’importe qui d’autre. L’impact de ces expériences est largement positif. Environ 90% des personnes qui vivent une EMI trouvent l’expérience agréable, et beaucoup d’entre elles reviennent plus heureuses et avec un sens aigu du but à atteindre.

Je n’avais jamais ressenti un tel amour – l’amour d’une mère, l’amour romantique, rien de cela n’est comparable.

L’expérience de Tricia ne s’est pas arrêtée à la barre de chocolat. Elle a entendu les prières silencieuses de sa mère, de sa tante et d’autres personnes. Quand elle a entendu le chagrin dans les prières de sa famille, elle a presque voulu revenir. Mais une lumière l’a attirée. « La lumière était incroyable, je n’avais jamais ressenti un tel amour – l’amour d’une mère, l’amour romantique, rien de cela n’est comparable », se souvient-elle.

Elle s’est retrouvée dans un champ plus réel et plus beau que tout ce qui existe sur Terre. Son grand-père, qui était déjà mort, y était avec elle.

(Illustration – Belight/Shutterstock)

Puis elle a vu des centaines de lumières, et elle a su que chacune représentait un de ses futurs élèves. Elle savait qu’elle devrait être une enseignante ; ce serait sa voie professionnelle. Non seulement elle enseignerait l’anglais, mais elle enseignerait aux autres ce qu’elle avait vécu dans la mort.

Ressentir les conséquences de ses actions

Le passé et l’avenir ont défilé devant elle. Ce ne sont pas nécessairement les principaux événements ou relations de sa vie qui étaient mis en avant, mais plutôt ses interactions avec les personnes qui ont joué un petit rôle. Il y a des gens avec qui elle ne s’était pas liée parce qu’elle pensait qu’ils étaient différents d’elle, mais elle a vu qu’ils avaient prié pour elle et s’étaient inquiétés pour elle quand elle était déprimée.

Elle a ressenti ce que c’était que de subir les conséquences de ses actions, quel impact elle avait sur les autres. Selon Mme Holden, il s’agit d’une expérience courante lors des EMI. Elle incite souvent les gens qui ont fait l’expérience d’EMI à tenir compte des autres dans leurs actions, car ils savent que, à la fin de leur vie, ils devront à nouveau ressentir tous les sentiments qu’ils ont provoqués chez les autres.

Ni les anges ni Dieu ne l’ont jugée négativement

Bien que Tricia ait eu des remords pour certaines de ses actions, elle a senti que les anges et Dieu ne l’avaient pas jugée négativement pour les choses qu’elle avait faites. Ils étaient tristes de certains des choix qu’elle avait faits, mais ils ne la jugeaient pas de manière négative. Ils voulaient simplement ce qu’il y avait de mieux pour elle.

Elle a vu que, lorsqu’elle a tenté de se suicider, elle avait plusieurs possibilités à sa disposition. Elle aurait pu tendre la main aux personnes qui l’entouraient.

(The Epoch Times)

Elle a vu que le principal choix qu’elle aurait dû faire était d’être bonne envers elle-même, de se chérir et de se traiter avec bienveillance. « Lorsque vous croyez que vous êtes digne de votre propre amour, vous commencez à créer une vie autour de vous qui est tellement meilleure », a-t-elle dit.

Bien qu’il lui ait été difficile de voir ses erreurs dans la vie, l’expérience globale a été immensément joyeuse. Elle ne voulait pas retourner dans son corps, mais Dieu lui a dit qu’elle devait retourner. Elle aiderait les autres à comprendre qu’il y a une vie après la mort et aiderait les gens à se débarrasser de leur peur.

Elle a l’impression que son corps est un « costume » à porter pour un certain temps

Lorsqu’elle est retournée dans son corps, elle s’est sentie très limitée après son expérience transcendantale. Son corps lui donnait l’impression d’être un costume lorsqu’elle a réalisé que ce n’était que quelque chose que son âme éternelle porterait pour un temps relativement court sur Terre. Au début, elle parlait d’elle à la troisième personne, comme si « Tricia Barker » n’était qu’une incarnation temporaire de son être éternel.

Tricia Barker s’est remise de ses blessures au dos, comme elle l’avait vu lors de son expérience hors de son corps. Un an plus tard, elle a participé à la course de 10 km. Cette course symbolisait non seulement son rétablissement après une tentative de suicide, mais aussi sa vitalité après une expérience de mort imminente qui l’a profondément changée.

***

Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.