Une femme jette 7 chiots nouveau-nés à la poubelle, son avocate la défend: «Les chiots ne sont pas des humains»

Par Mahamoudou Diakite
7 juillet 2019 16:02 Mis à jour: 12 juillet 2019 08:39

Bien que la législation sur les droits des animaux se soit considérablement améliorée et que la cruauté envers les animaux soit de plus en plus sévèrement punie, de nombreux contrevenants ne comprennent toujours pas le simple fait que les animaux peuvent ressentir la douleur et la joie tout comme les humains.

Malheureusement, un récent cas survenu à Coachella, en Californie, montre tout le travail de sensibilisation qui reste à faire afin que les comportements changent. Une femme est accusée d’horribles actes de cruauté et de négligences envers plus de 40 chiens. Son histoire a choqué beaucoup de monde au tribunal et dans tout l’État.

Tout a commencé le 18 avril 2019, alors qu’un homme – dont le nom n’est pas été divulgué – sortait sa poubelle à côté d’un magasin de pièces automobiles à Coachella. Ce qu’il a trouvé à l’intérieur de la poubelle l’a bouleversé : un sac en plastique contenant sept chiots nouveau-nés. Cet après-midi-là, il avait fait chaud avec des températures élevées à plus de 32 °C, et les chiots étaient en grand danger.

L’homme a récupéré les chiots, qui n’étaient âgés que de 3 jours, et les a apportés au magasin, qui était climatisé. Une femme a été vue en train de jeter les chiots dans la poubelle 15 minutes auparavant, comme l’a rapporté la NBC de Los Angeles.

Comme l’a dit le service de contrôle des animaux Riverside County Animal Services (RCAS) dans un communiqué de presse, cité par People : « Sans les actions de ce bon samaritain, les chiots n’auraient peut-être pas survécu plus longtemps. » Qui a pu faire une chose aussi cruelle et pourquoi ? « À notre époque, le RCAS ou d’autres refuges seraient prêts à confier ces animaux à des familles adoptives ou à des partenaires sauveteurs. »

« C’était un acte honteux », a affirmé le RCAS. Deborah Sue Culwell, 54 ans, a été arrêtée le 22 avril et accusée de cruauté envers les animaux, ce qui est un crime en Californie. Lorsque la police s’est rendue à sa résidence, ce qu’elle a découvert était presque aussi horrible que l’intérieur de la poubelle, où des chiens âgés de plusieurs jours rôtissaient dans un sac en plastique au soleil du désert.

Calwell avait amassé plus de 38 chiens dans sa maison, qui était « dans un état de délabrement », selon les officiers du RCAS, cités dans le Desert Sun. Ces chiens « vivaient dans une pièce surpeuplée » comme l’écrivait RCAS sur sa page Facebook. « Si vous regardez leurs yeux, vous verrez que beaucoup d’entre eux semblent très nerveux. Ils n’ont pas l’habitude d’être traités avec amour, et beaucoup ne savent pas marcher en laisse. »

Au moment de l’audition sur la caution de S. Culwell, initialement fixée à 10 000 dollars, les procureurs ont demandé au juge de l’augmenter, compte tenu de la gravité de ses crimes et du grand nombre de chiens auxquels elle avait causé de graves blessures et maladies. Son avocat a eu l’audace d’affirmer que « les chiots ne sont pas des êtres humains », comme le rapporte le Desert Sun ; pour justifier que les actions de sa cliente ne devraient pas être punies aussi sévèrement.

Cet argumentaire a enflammé les auditeurs dans la salle d’audience, qui ont été étonnés de voir la défense utiliser cette justification. Le juge a manifestement accepté la demande d’alourdir la caution de S. Culwell à 50 000 dollars. Quelques jours à peine après l’audience, le plus faible des chiots de la portée que S. Culwell était accusé d’avoir jeté est décédé dans une famille d’accueil.

La bénévole dévouée du RCAS qui a ramené les chiots à la maison, Noni Boen Schirm, a fait tout ce qu’elle a pu pour le sauver, mais après un bref et traumatisant départ dans la vie, il ne pouvait pas survivre. « J’ai perdu le petit dernier hier… mon cœur est si brisé. Il était si faible et a tenu le coup aussi longtemps qu’il a pu », a-t-elle partagé avec RCAS.

Heureusement, le RCAS avait réussi à héberger 30 des 37 chiens adultes à la date du 7 mai, selon leur page Facebook, et Noni Boen Schirm continue de s’occuper du reste des chiots abandonnés, qui ont survécu et se sont épanouis.

Pour les défenseurs des animaux intervenant dans cette affaire, le plus important dans cette histoire a été de faire comprendre que les chiens ne sont pas des biens sans vie qui peuvent être négligés et maltraités. Comme l’a dit l’avocate Katie Phillips au Desert Sun, « Ce sont des créatures vivantes et elles sont sur cette terre pour nous protéger. Et ce sont des victimes innocentes. »

Bien que les chiots ne soient pas des êtres humains, ils méritent justice !

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