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Flottille vers Gaza : le centre de crise du Quai d’Orsay « saturé » d’appels et d’e-mails

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L'eurodéputée LFI Rima Hassan.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre délégué sortant du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin, a appelé dimanche les citoyens français à cesser de « saturer » le centre de crise du ministère des Affaires étrangères au sujet de la flottille internationale en route vers Gaza.

Interrogé sur France 3, il a dénoncé « souvent une saturation des mails, des appels sur notre propre centre de crise, sur la question de ces flottilles ». Selon lui, ces sollicitations empêchent les diplomates « de faire aujourd’hui leur devoir et leur travail de protection de nos Français ».

Il a rappelé que « sur la première flottille », partie en juin avec notamment l’eurodéputée LFI Rima Hassan à bord, « près de 45.000 mails » avaient été envoyés, ce qui avait conduit à une situation « absolument saturée ». Il indique que « c’est à peu près pareil sur celle-là ».

Appel à la modération

Laurent Saint-Martin a demandé aux citoyens de « savoir être raisonnable », affirmant que « ce n’est pas en allant saturer et en allant bloquer leur travail » que l’on permettra au centre de crise de « protéger l’ensemble de nos concitoyens ».

Flottille partie de Barcelone et attaques signalées

La flottille, composée d’une vingtaine d’embarcations et partie début septembre de Barcelone, affirme avoir essuyé plusieurs attaques, notamment de drones alors qu’elle était au mouillage au large de Tunis le 9 septembre.

À son bord se trouvent de nouveau Rima Hassan ainsi que d’autres ressortissants français. Le ministre sortant a précisé qu’ils bénéficieraient de la protection consulaire « s’ils étaient arrêtés ».

Jeudi, plusieurs responsables de gauche ont demandé au président Emmanuel Macron et au ministre de la Défense Sébastien Lecornu d’assurer « de toute urgence » une protection diplomatique à la flottille.

« C’est pas les flottilles qui apportent l’aide humanitaire »

Laurent Saint-Martin a replacé l’enjeu dans un cadre plus large : « La question, au-delà de la protection consulaire, c’est comment résout-on le conflit au Proche-Orient ? Pardon de revenir à ça, c’est pas les flottilles qui apportent l’aide humanitaire, c’est pas les flottilles qui permettent la résolution » du conflit, a-t-il estimé.