Le félin avait disparu onze ans plus tôt, dans le Gard. Ses maîtres, Éric et Erika, l’avaient pourtant cherché, mais en vain. Lorsqu’un vétérinaire leur a annoncé qu’il avait été retrouvé après une si longue absence, le couple n’en revenait pas.
Le 27 avril dernier, une clinique vétérinaire de Vauvert (Gard) a contacté le propriétaire de Bali, grâce à sa puce. L’animal, qui avait disparu depuis onze années, se trouvait en réalité à 15 km de son foyer, rapporte Midi libre.
« Vous devez vous tromper, ce n’est pas possible »
Éric et Erika, résidant à Codognan (Gard), avaient adopté le chaton lorsqu’il n’avait qu’un mois. Ils l’avaient trouvé sur une route, abandonné. Malheureusement, il avait disparu un an et demi plus tard. Le couple, qui s’était beaucoup attaché au jeune félin, avait déployé de nombreuses recherches mais il était resté introuvable.
Onze ans plus tard, le chat Bali retrouve son propriétaire à Codognan
D’où l’importance de faire identifier son animal…#Animaux https://t.co/ooolPr1aSA
— Chapi & Chapo (@ChapiEtChapo) May 5, 2023
Quelle surprise pour Éric lorsque la clinique vétérinaire Okivet, basée à Vauvert, l’a contacté. « On vient de récupérer votre chat », lui a-t-elle annoncé. Le propriétaire de Bali a tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’une erreur. « Vous devez vous tromper, ce n’est pas possible, mes deux chats sont là », a-t-il assuré. En effet, après avoir perdu Bali, le couple avait décidé d’adopter deux autres chats et deux chiens. Mais l’interlocuteur de la clinique vétérinaire a poursuivi : « Excusez-moi mais c’est bien votre chat Bali que l’on vient de récupérer. Il est pucé. »
« Comme quoi il ne faut jamais désespérer »
Le chat avait été retrouvé par un propriétaire de Gallician, au milieu des vignes. Il avait alors fait appel à la clinique vétérinaire de Vauvert. Bali était dans un état de santé déplorable. Très amaigri, il était également recouvert de puces et de tiques.
Aujourd’hui, pour le plus grand bonheur de tous, Bali a retrouvé son foyer et toute l’attention dont il avait besoin, après ces onze années d’errance. « Maintenant, la nuit, il vient sur mon lit se blottir contre moi. Comme quoi il ne faut jamais désespérer », a conclu Éric auprès de Midi libre.
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