Logo Epoch Times
Nicolas Sarkozy incarcéré

Gérald Darmanin rendra visite à Nicolas Sarkozy en prison comme garde des Sceaux

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé lundi qu’il se rendrait en prison pour rendre visite à l’ancien président Nicolas Sarkozy, incarcéré à partir de mardi, afin de s’assurer de ses conditions de sécurité.

top-article-image

L'ancien président Nicolas Sarkozy.

Photo: LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

 « Le ministre de la Justice peut aller voir n’importe quelle prison et n’importe quel détenu quand il le souhaite », a rappelé Gérald Darmanin, soulignant que Nicolas Sarkozy, ayant fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison dans l’affaire libyenne, restait « présumé innocent ».

La sécurité d’un ancien président en détention

Le ministre, proche de l’ancien chef de l’État, a insisté sur la nécessité de « faire attention à la sécurité d’un ancien président dans la prison de la Santé », située dans le sud de Paris. « J’ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy », a-t-il confié, ajoutant : « L’homme que je suis, j’ai été son collaborateur, ne peut pas être insensible à la détresse d’un homme. »

« Quelqu’un qui est présumé innocent »

Selon lui, le ministère doit organiser « quelque chose d’exceptionnel » pour les conditions de détention, « non seulement d’un ancien président de la République mais de quelqu’un qui est présumé innocent ». Gérald Darmanin a rappelé qu’il se rendait « trois fois par semaine » dans les établissements pénitentiaires français.

La comparaison avec l’affaire Dreyfus

Interrogé sur la comparaison faite par Nicolas Sarkozy entre sa situation et celle d’Alfred Dreyfus, officier injustement condamné au XIXe siècle pour espionnage sur la base de fausses accusations antisémites, le ministre a estimé que l’ancien président portait « l’entièreté de la responsabilité de ses propos ». « Je ne suis pas totalement d’accord, toujours, avec Nicolas Sarkozy », a-t-il déclaré, tout en concédant que « dans un moment aussi dramatique (…) il y a des propos qui sont sans doute, de part et d’autre, excessifs ».

Une condamnation lourde dans l’affaire libyenne

Le 25 septembre, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir laissé ses plus proches collaborateurs conclure un pacte avec la Libye de Mouammar Kadhafi afin de financer de manière occulte sa campagne présidentielle de 2007.

Avec AFP