Google a modifié un « minimum » de 6 millions de votes pour les élections de 2020, selon le Dr Robert Epstein

Par Isabel van Brugen
25 novembre 2020 21:47 Mis à jour: 25 novembre 2020 21:47

Selon un chercheur en psychologie, Google aurait permis de faire basculer un « minimum » de six millions de votes lors de l’élection présidentielle américine du 3 novembre en imposant son programme politique à ses utilisateurs.

Dans une interview accordée à Tucker Carlson Tonight de Fox News, le Dr Robert Epstein, psychologue de recherche senior à l’American Institute for Behavioral Research and Technology en Californie, a suggéré que la manipulation des moteurs de recherche des grandes entreprises technologiques (Big Tech) pourrait avoir incité des millions d’Américains à déplacer leurs votes vers les démocrates.

« Les résultats de recherche de Google étaient fortement orientés en faveur des libéraux et des démocrates. Ce n’était pas le cas sur Bing ou Yahoo », a déclaré M. Epstein, faisant référence à une équipe qu’il a mise en place pour surveiller les activités des grandes entreprises technologiques à l’approche des élections présidentielles de 2020.

L’équipe du projet a recruté « un groupe diversifié de 733 électeurs inscrits, républicains, démocrates et indépendants », provenant de « trois États clés disputés : l’Arizona, la Floride et la Caroline du Nord », qui ont ensuite été équipés de logiciels spéciaux permettant de suivre leurs activités sur Internet, comme les recherches sur Google, Bing et Yahoo.

« Les conservateurs ont eu un peu plus de résultats partiaux que les libéraux lors de leur recherche. Comment expliquez-vous cela ? » a déclaré le Dr Epstein.

Robert Epstein a déclaré au journal Epoch Times ce mois-ci que le logiciel permettait à l’équipe du projet de voir – avec la permission des agents – toutes les activités liées aux élections effectuées sur Internet que les agents sur le terrain réalisaient, ce qui a permis à l’équipe de saisir des contenus éphémères tels que les résultats des recherches, les rappels, les suggestions concernant ces recherches et les flux d’informations.

« Nous avons également trouvé ce qui semble être une preuve irréfutable », a poursuivi M. Epstein. « C’est-à-dire que nous avons trouvé une certaine période pendant laquelle un rappel au vote sur la page d’accueil de Google n’était envoyé qu’aux démocrates – aucun de nos agents conservateurs sur le terrain n’a reçu de rappel au vote pendant cette période. »

Il a expliqué que lorsqu’il a rendu ses recherches publiques le 29 octobre, Google a « reculé ».

Les bureaux de Google se trouvent dans le centre de Manhattan à New York, le 20 octobre 2020. (Spencer Platt/Getty Images)

« Ils ont littéralement mis fin à ces manipulations ce soir-là, et donc quatre jours avant l’élection, ils ont présenté des rappels au vote à tout le monde, enfin », a-t-il poursuivi.

« L’essentiel pour le moment est de comprendre que ces manipulations, celles que nous avons quantifiées jusqu’à présent, auraient facilement pu faire basculer au moins 6 millions de votes dans une seule direction », a ajouté M. Epstein. « C’est le minimum à ce stade, et j’en suis convaincu. Le maximum, nous n’avons même pas encore commencé à l’estimer, car nous avons de nombreuses données à examiner. »

En expliquant ses conclusions sur le programme American Thought Leaders (maîtres à penser américains) du journal Epoch Times, M. Epstein a expliqué que la page d’accueil de Google est consultée aux États-Unis 500 millions de fois par jour.

« Si ce genre de rappel a été utilisé systématiquement sur une certaine période, il a eu une incidence sur les personnes qui ont voté le jour du scrutin – il a joué sur qui a envoyé les votes par courrier et qui s’est inscrit sur les listes électorales », a-t-il déclaré.

Google, la plus grande société de services Internet au monde avec quelque 100 000 employés et plus de 130 milliards de dollars de revenus annuels, est depuis longtemps accusée de canaliser les opinions politiques de ses employés, pour la plupart de gauche, dans ses produits, ce que la société a nié à plusieurs reprises.

Google n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires formulée par le journal Epoch Times.

En réponse à la thèse développée par M. Epstein, les sénateurs Ron Johnson (Parti républicain, Wisconsin), Ted Cruz (Parti républicain, Texas), et Mike Lee (Parti républicain, Utah) ont soumis une lettre le 5 novembre au PDG de Google, Sundar Pichai, lui demandant des éclaircissements sur le témoignage qu’il a rendu devant la commission parlementaire du pouvoir judiciaire et sur sa réponse à l’enquête écrite des sénateurs effectuée au mois d’août.

Ted Cruz a accusé les grandes entreprises technologiques de présenter une « grave menace » à la liberté d’expression aux États-Unis et à l’intégrité des élections.

« Google est l’entreprise la plus puissante de la planète, et les conclusions du Dr Epstein soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à l’abus de ce pouvoir par Google et sa volonté de manipuler sa plateforme pour aider Joe Biden à gagner la présidence. Google doit fournir des réponses quant au pourquoi et au comment de ses manipulations visant à influencer cette élection », a-t-il déclaré dans une déclaration.

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