Le grand mensonge du « changement climatique » à l’origine de l’actuelle inflation

Par Roger L. Simon
16 mai 2022 17:23 Mis à jour: 16 mai 2022 17:23

Si on suit attentivement les termes utilisés, on constate que l’expression « réchauffement climatique » cède régulièrement la place à « changement climatique ».

Pourquoi une telle modification ? Le terme réchauffement climatique désigne un phénomène spécifique, prouvable ou non. Le terme « changement climatique » n’a aucune signification factuelle, c’est totalement absurde. Le climat change continuellement depuis que le monde est monde et ça ne s’arrêtera jamais.

C’est une propagande cousue de fil blanc. Certains le voient, mais beaucoup d’autres non. Il s’agit de créer une psychose collective.

L’ancien terme auquel la plupart d’entre nous avons été habitués et qui encourageait réellement l’amélioration du monde naturel – « conservation » – a disparu de la scène, d’abord remplacé par « réchauffement climatique », puis par « changement climatique ».

Cette subtile modification a donné lieu à tout un tas de mesures et d’actions qui n’ont aucun sens à moins de penser en termes de pouvoir et d’argent.

Parmi les exemples les plus flagrants et les plus ignobles, on peut citer le moment où Biden a plombé l’économie américaine en provocant une inflation de 8,3 % en avril en mettant fin l’oléoduc Keystone XL au nom du « changement climatique ».

Dans un certain sens, c’est ce jour-là que la Terre s’est arrêtée et qu’une nouvelle politique destructrice est née.

Joe Biden est, en substance, un grand récipient vide totalement à la merci des forces avides de pouvoir. Les mondialistes se moquent parfaitement de quelques problèmes « mineurs » dans la chaîne d’approvisionnement.

Le reste appartient à l’histoire, y compris une pénurie de lait en poudre pour bébé dans tout le pays, entre autres choses.

Ce gigantesque changement de politique énergétique – qui a fait passer les États-Unis du statut d’exportateur net d’énergie à celui de pays dépendant des importations – n’est pas la seule cause des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement et dans l’inflation dont nous souffrons aujourd’hui, mais c’est très probablement la cause prédominante.

Tout cela était basé sur le fantasme total que cela accélérerait une sorte de nirvana climatique. Il est difficile d’imaginer quelque chose de plus stupide.

Bien sûr, si le président Joe Biden était intéressé, de nombreuses informations sur le prétendu changement climatique étaient et sont encore facilement disponibles sur le site WattsUpWithThat.com, qui a une valeur inestimable sur la question depuis un certain temps.

Une petite recherche lui aurait appris que ces fameuses sources d’énergie renouvelable, le solaire et l’éolien, sont loin d’être prêtes à occuper une place importante dans l’économie et ne le seront probablement jamais. Si et quand les énergies renouvelables arrivent, elles seront probablement quelque chose de complètement différent, quelque chose qui n’a même pas encore été imaginé. La science n’est tout simplement pas prête.

Comme nous le dit ce site Web :

« Le risque de pénurie d’électricité augmente dans tous les États-Unis, car les centrales électriques traditionnelles sont mises hors service plus rapidement qu’elles ne peuvent être remplacées par des énergies renouvelables et des batteries de stockage. Les réseaux électriques sont mis à rude épreuve alors que les États-Unis effectuent une transition historique des centrales électriques conventionnelles alimentées au charbon et au gaz naturel vers des formes d’énergie plus propres telles que l’énergie éolienne et l’énergie solaire, et que des centrales nucléaires vieillissantes doivent être mises hors service dans de nombreuses régions du pays.

« Le problème est que les parcs éoliens et solaires, qui sont parmi les formes de production d’énergie les moins chères, ne produisent pas d’électricité à tout moment et ont besoin de grandes batteries pour stocker leur production en vue d’une utilisation ultérieure. Alors qu’une grande quantité de stockage par batterie est en cours de développement, les opérateurs de réseaux régionaux ont récemment averti que le rythme pourrait ne pas être assez rapide pour compenser les fermetures de centrales électriques traditionnelles qui peuvent fonctionner 24 heures sur 24. »

Pendant ce temps, l’inflation fait rage et les pénuries, comme celles du lait pour bébé, sont partout.

Nous pourrions nous tourner vers l’énergie nucléaire, comme l’a fait la France, qui tire 70 % de son énergie du nucléaire, mais au nom de la propagande climatique, nous ne le ferons pas.

Malheureusement, la psychose est réelle. Il faut la combattre, en rejetant, pour commencer, leur lexique inepte. L’expression « changement climatique » est de la camelote intellectuelle.

***

Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.