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Vandalisme à Épinay-sur-Seine : l’arbre hommage à Ilan Halimi, victime de torture antisémite, a été abattu

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Une personne dépose une rose blanche devant la plaque commémorative portant l'inscription « De la part des habitants de Bagneux, en mémoire d'Ilan Halimi, victime de la barbarie, de l'antisémitisme et du racisme », lors d'un hommage rendu à Ilan Halimi le 7 novembre 2017 à Bagneux, en banlieue parisienne, après la profanation de la plaque commémorative le 1er novembre.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un olivier planté à Epinay-sur-Seine en mémoire d’Ilan Halimi, un jeune Français de confession juive séquestré et torturé à mort en 2006 par le « gang des barbares », a été abattu de façon malveillante, a fait savoir jeudi à l’AFP le maire de la ville Hervé Chevreau.
Les faits se sont produits dans la nuit de mercredi à jeudi, a précisé l’élu de la commune de Seine-Saint-Denis, qui a indiqué avoir déposé plainte.
« Je condamne fermement cet acte indigne. Une procédure a été ouverte. Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs et les livrer à la justice », a écrit sur X le préfet de police de Paris Laurent Nuñez.
Des photos montrent le tronc de cet arbre planté en 2011 probablement sectionné à l’aide d’une tronçonneuse, à une vingtaine de centimètres du sol, devant une stèle rendant hommage à Ilan Halimi, dont le décès avait provoqué une vive émotion en France.

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Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital en février 2006.
Mathieu Hanotin, président de l’établissement public territorial Plaine Commune, auquel appartient Épinay-sur-Seine, a condamné après l’abattage de l’olivier « un acte de vandalisme portant atteinte à la mémoire collective de ce meurtre antisémite ». Il s’est engagé dans un communiqué « à ce qu’un nouvel arbre commémoratif soit replanté dans les meilleurs délais ».
Ce n’est pas la première que la mémoire d’Ilan Halimi est profanée. En 2017 à Bagneux, la stèle commémorative du jeune tué a été également vandalisée, souillée par des inscriptions antisémites. Deux autres arbres plantés en sa mémoire avaient déjà été vandalisés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.
« S’attaquer à la mémoire d’Ilan Halimi, c’est le tuer une deuxième fois », s’était exclamé le maire de Sainte-Geneviève-des-Bois auprès du journal l’Express.