Opinion
La CPAC crée un centre dédié à la lutte contre le communisme
Pendant des décennies, on a expliqué aux Américains que la chute du mur de Berlin marquait le triomphe de la liberté et la fin du totalitarisme. Pourtant, le communisme n’est pas un fantôme du XXᵉ siècle : c’est une menace bien vivante, qui s’insinue dans notre culture, notre économie et jusque dans nos salles de classe.
Des participants à un rallye automobile cross country posent devant la statue du « virus du PCC » au Liberty Sculpture Park, dans la petite ville désertique de Yermo, en Californie, le 6 septembre 2025. (Crédit Photo Chen Weiming)
Note : La CPAC (Conservative Political Action Conference : Conférence d’action politique conservatrice) est la grande conférence annuelle de la droite conservatrice américaine, organisée aux États‑Unis par l’Union conservatrice américaine et réunissant responsables républicains, militants et penseurs du mouvement conservateur.
De Pékin à Caracas, l’idéologie qui a appauvri des nations et asservi des millions de personnes est à nouveau en marche. Sa forme la plus dangereuse est le Parti communiste chinois (PCC), qui utilise l’infiltration et la propagande aussi efficacement que les armées et les missiles. Il cherche à saper les fondements mêmes des États-Unis et à faire plier le monde à sa volonté.
La question qui se pose à nous est simple : allons‑nous résister ou allons‑nous capituler ?
C’est pourquoi nous sommes fiers d’annoncer la création du Centre de la CPAC pour vaincre le communisme (CPAC Center for Defeating Communism), une nouvelle initiative ambitieuse destinée à mettre à nu les mensonges du communisme, à contrer sa propagande et à mobiliser les Américains pour défendre la liberté.
Ce centre se veut un bouclier pour le peuple américain : il expliquera comment le communisme infiltre nos écoles, notre culture et nos institutions. Il rappellera aux Américains que la liberté n’est pas un acquis qui se maintient de lui‑même : elle doit être défendue, régénérée et livrée au combat à chaque génération.
La lutte contre le communisme est au cœur de la mission de la CPAC depuis sa fondation. La CPAC est né en pleine Guerre froide comme un point de ralliement pour les conservateurs déterminés à contenir l’expansion du communisme soviétique. Des générations de dirigeants conservateurs ont compris que la mission centrale de notre mouvement était de s’opposer à la tyrannie, de défendre le leadership de l’Amérique dans le monde et de maintenir vive la flamme de la liberté. Le nouveau Centre pour vaincre le communisme s’inscrit dans la continuité de cette mission au XXIᵉ siècle.
La CPAC n’a toutefois jamais cantonné ce combat au seul territoire américain. L’organisation s’est tenue épaule contre épaule avec les combattants de la liberté dans le monde entier. Nous avons marché aux côtés de la jeunesse courageuse dans les rues de Hong Kong, qui réclamait la liberté face à la tyrannie de Pékin. Nous nous sommes réunis avec des patriotes dans les parlements de Hongrie et du Paraguay, afin de donner aux dirigeants conservateurs les moyens de défendre la souveraineté de leurs nations et leurs valeurs judéo‑chrétiennes contre l’influence rampante du socialisme et l’expansionnisme chinois.
Grâce à ces partenariats et conférences, la CPAC a permis de lancer un mouvement international de conservateurs déterminés à reconquérir leur liberté et à préserver la dignité de l’individu. Le Centre pour vaincre le communisme s’appuiera sur cet héritage mondial en réunissant ceux qui savent par expérience ce que signifie résister à un pouvoir autoritaire.
Le besoin est criant. Le Parti communiste chinois affiche sans détour ses ambitions. Il cherche à dominer le monde sur les plans économique, technologique et militaire. Mais il ne s’arrête pas là. Le PCC travaille sans relâche à corrompre notre culture, à façonner la manière dont les Américains pensent et à affaiblir la foi dans nos principes fondateurs. Il a étendu son influence à Wall Street, Hollywood, la Silicon Valley et jusque dans nos salles de classe.
L’influence du PCC ne relève pas seulement de la politique étrangère : elle concerne la façon dont les Américains perçoivent leur propre pays, leurs propres libertés et leur propre identité.
La menace ne se limite pas à la Chine. Le socialisme au Venezuela a transformé la nation autrefois la plus riche d’Amérique latine en un pays de famine et de désespoir. La dictature communiste de Cuba a étouffé la liberté depuis des générations et sert aujourd’hui de tête de pont à Pékin à seulement 145 km des côtes américaines. Ces régimes diffèrent par leur taille, mais ils partagent la même idéologie destructrice.
Partout où le communisme et le socialisme prennent racine, ils laissent derrière eux misère, répression et liberté confisquée. Et pourtant, fait stupéfiant, des voix aux États‑Unis continuent de vanter le socialisme comme si son bilan n’était pas inscrit dans la souffrance de millions d’êtres humains.
Le Centre de la CPAC pour vaincre le communisme dénoncera sans concession cette idéologie dangereuse. Il démasquera ceux qui, dans notre propre pays, excusent ou soutiennent les régimes communistes pour des raisons financières ou politiques. Il s’opposera aux entreprises qui s’inclinent devant Pékin pour protéger leurs profits. Il mettra en lumière le rôle des universités qui réduisent au silence les détracteurs du régime chinois tout en encaissant les chèques de Pékin. Et il sensibilisera le public à la menace que ces choix font peser non seulement sur notre économie, mais aussi sur la survie même de notre mode de vie libre.
Le communisme n’est pas seulement un ennemi extérieur. C’est aussi un ennemi intérieur. Trop souvent, les responsables politiques, les milieux d’affaires et les élites culturelles américaines ont préféré l’apaisement à la confrontation, le confort au courage. C’est ainsi que progresse le communisme : pas toujours par la conquête directe, mais par une lente érosion de la confiance, en amenant les peuples libres à douter des idéaux mêmes qui fondent leur liberté.
Si l’Amérique oublie les principes de foi, de famille et de liberté, le communisme n’aura pas besoin de nous conquérir : nous nous serons déjà rendus.
Il s’agit du combat décisif de notre époque. Tout comme l’Union soviétique a cherché jadis à briser la volonté du monde libre, le PCC et ses relais à l’intérieur de nos frontières entendent aujourd’hui achever ce programme.
La question qui se pose à nous est de savoir si l’Amérique sera à nouveau à la hauteur du défi. La réponse doit être oui. Le Centre pour vaincre le communisme de la CPAC mènera cette lutte, en dénonçant les mensonges, en démasquant les collaborateurs et en ravivant la croyance en l’exceptionnalisme américain. Telle est la mission de la CPAC, telle a toujours été la mission de la CPAC, et avec le Centre pour vaincre le communisme, elle sera poursuivie avec une vigueur renouvelée et une détermination inébranlable.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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