Hélas, les effets délétères du vaccin ne sont pas si rares

Par Maryanne Demasi
16 juillet 2023 08:14 Mis à jour: 16 juillet 2023 08:14

Les organismes de réglementation des médicaments et les agences de santé publique ont saturé les médias d’affirmations selon lesquelles les effets nocifs graves après la vaccination contre le Covid-19 sont « rares ».

Mais les médias ont très peu examiné cette affirmation, et je n’ai pu trouver aucun cas où les agences internationales ont réellement quantifié ce qu’elles entendaient par le terme « rare » ou fourni une source scientifique.

La meilleure preuve à ce jour est une étude publiée dans l’une des revues de vaccinologie les plus prestigieuses, dans laquelle des chercheurs indépendants ont réanalysé les données initiales d’essai des vaccins à ARNm.

Les auteurs, dont Joseph Fraiman, ont constaté que les effets indésirables graves (EIG) – c’est-à-dire les effets indésirables nécessitant une hospitalisation – étaient plus nombreux dans le groupe vacciné, et ce dans des proportions alarmantes : 1 EIG supplémentaire pour 556 personnes vaccinées avec le vaccin ARNm de Pfizer.

Selon l’échelle utilisée par les autorités de réglementation des médicaments, les EIG survenant à un taux de 1 sur 556 sont répertoriés comme « peu fréquents », mais, en réalité, ils le sont beaucoup plus au regard du narratif officiel et repris par un certain nombre de médias.

Par conséquent, j’ai demandé à huit organismes de réglementation des médicaments et agences de santé publique de répondre à une question simple : quel est le taux officiel calculé d’EIG supposés être causés par le vaccin ARNm de Pfizer, et quelles sont les preuves ?

Les agences étaient la FDA, la TGA, la MHRA, HC, PEI, le CDC, l’ECDC et l’EMA.

Le résultat est saisissant.

Quel est le taux officiel d’EIG ?

Aucune agence n’a pu citer le taux d’EIG du vaccin de Pfizer. La plupart m’ont renvoyé aux données de pharmacovigilance, qui, selon elles, n’établissent aucun lien de causalité.

La TGA australienne, par exemple, m’a renvoyé au système de notification spontanée, mais a averti : « Il n’est pas possible d’utiliser ces données de manière significative pour calculer l’incidence réelle des effets indésirables en raison des limites des systèmes de notification spontanée ».

Le régulateur allemand (PEI) et le CDC européen m’ont tous deux renvoyé à l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui, selon son propre rapport, n’a constaté aucune augmentation des EIG.

« Les EIG sont survenus à une faible fréquence dans le groupe vacciné et dans le groupe placebo (0,6 %) », a déclaré l’EMA.

L’autorité de réglementation britannique, la MHRA, est allée jusqu’à affirmer qu’elle « ne fait pas d’estimations du taux d’événements indésirables graves (EIG) ou du taux d’effets indésirables considérés comme ayant un lien de cause à effet pour tout produit médical ».

La FDA américaine, quant à elle, a admis que les effets secondaires après la vaccination par l’ARNm ont été « effectivement plus élevés que ceux des vaccins antigrippaux », mais a suggéré que cela était justifié parce que « la gravité et l’impact du covid-19 sur la santé publique ont été significativement plus élevés que ceux de la grippe saisonnière ».

Bien qu’elle ait analysé le même ensemble de données que Joseph Fraiman, la FDA a déclaré qu’elle « n’était pas d’accord avec les conclusions » de l’analyse de ce dernier. L’agence n’a pas précisé les points de désaccord, pas plus qu’elle n’a fourni son propre taux d’EIG.

Réponse des experts

En réponse à ces critiques, le Dr Fraiman, médecin urgentiste et auteur principal de la nouvelle analyse, a déclaré : « Pour être honnête, je ne suis pas très surpris que les agences n’aient pas déterminé le taux d’effets secondaires graves. Une fois que ces agences ont approuvé un médicament, elles ne sont pas incitées à en surveiller les effets néfastes ».

Selon lui, il est hypocrite de la part des agences de santé de dire aux gens que les effets graves des vaccins Covid-19 sont rares alors qu’elles n’ont même pas déterminé elles-mêmes le taux d’EIG.

« Il est très dangereux de ne pas être honnête avec le public », a déclaré le Dr Fraiman, qui a récemment appelé à la suspension des vaccins à ARNm.

« Ces nobles mensonges peuvent amener les gens à se faire vacciner à court terme, mais vous créez des décennies ou des générations de méfiance lorsqu’il est révélé qu’ils ont induit le public en erreur. »

Dick Bijl, médecin et épidémiologiste basé aux Pays-Bas, partage cet avis.

« Cela montre à quel point ces agences sont corrompues », a-t-il déclaré. « Il n’y a aucune transparence, d’autant plus que les organismes de réglementation sont largement financés par l’industrie pharmaceutique.

Selon M. Bijl, il est essentiel de connaître le taux d’effets secondaires des vaccins.

« Il faut être en mesure d’effectuer une analyse préjudice-bénéfice pour permettre aux gens de donner leur consentement en toute connaissance de cause, en particulier chez les jeunes à faible risque de Covid grave ou ceux qui ont une immunité naturelle « , a-t-il déclaré.

Selon M. Bijl, les médias mainstream ont permis à ces agences de faire de fausses déclarations sur l’innocuité des vaccins sans s’interroger sur les faits.

« L’essor des médias alternatifs est fortement lié aux mensonges des médias mainstream, qui ne font que répéter les narratifs des gouvernements et le marketing de l’industrie. Aux Pays-Bas, la méfiance à l’égard des messages publics fait l’objet de nombreuses discussions », a-t-il expliqué.

Publié à l’origine sur le site Substack de l’auteur, repris du Brownstone Institute.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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