Un immigrant somalien reconnu coupable de viol collectif déclare «souffrir de dépression» pour éviter d’être expulsé

Par The Daily Caller News Foundation
28 août 2019 21:18 Mis à jour: 28 août 2019 21:18

Les avocats d’un immigrant de 30 ans condamné pour viol collectif soutiennent qu’il est trop « stressé et déprimé » pour être expulsé vers son pays natal, la Somalie.

Yaqub Ahmed, un Somalien qui a obtenu le statut de réfugié au Royaume-Uni, a été condamné pour le viol collectif d’une jeune fille de 16 ans vivant à Londres en 2007. Il a passé neuf ans en prison aux côtés de trois autres hommes qui ont participé à ce viol brutal. Y. Ahmed doit être expulsé vers la Somalie, mais ses avocats affirment qu’il ne peut rentrer dans son pays d’origine parce qu’il se sent déprimé et suicidaire, selon journal The Sun.

Pour tenter d’arrêter son expulsion, la défense juridique de Y. Ahmed demande une révision judiciaire de son cas, en faisant appel à un psychiatre car il souffrait d’un « traumatisme psychologique ». Le violeur condamné a tenté de se suicider au moins deux fois et souffre de « troubles dépressifs et de stress post-traumatique », selon le psychiatre.

Le cas de Yaqub Ahmed a retenu l’attention de la communauté internationale lorsque, en octobre 2018, il devait être expulsé du Royaume-Uni, mais les responsables gouvernementaux n’ont pas été en mesure de le faire.

Alors qu’il était escorté dans un avion à destination de la Turquie, qui devait le conduire en Somalie, de nombreux passagers du vol ont commencé à crier pour sa libération. Beaucoup de passagers, ignorant probablement les antécédents criminels de Y. Ahmed, ont plaidé qu’il reste au Royaume-Uni pour qu’il ne soit pas séparé « de sa famille ».

L’effort d’expulsion de Y. Ahmed a finalement été abandonné, ce qui a suscité des applaudissements de la part de l’avion bondé. Tout l’événement a été filmé par l’appareil photo d’un téléphone et est devenu viral sur internet.

La femme qui l’a fait condamner pour viol s’est exprimée au sujet de l’incident dans l’avion, exprimant son indignation face aux citoyens qui ont entravé la déportation de Y. Ahmed.

« Comment avez-vous pu défendre un violeur ? », a-t-elle déclaré. « Comment avez-vous pu intervenir ? Il était menotté, on l’emmenait hors du pays… qui êtes-vous pour interférer avec la justice ? »

La victime, âgée de 27 ans, a également réagi à la dernière tentative de Y. Ahmed pour éviter l’expulsion.

« C’est ridicule – sa santé mentale devrait passer avant la mienne ? », dit-elle. « C’est absolument dégoûtant et je suis consternée qu’il utilise cette excuse pour essayer d’éviter la déportation. »

« Je n’ai actuellement aucun soutien moral, mais lui il a été évalué et suivi par un psychiatre spécialisé. Il pense que les choses sont difficiles pour lui ? Eh bien, il aurait dû vivre ma vie ces dernières années », poursuit-elle.

Dans une autre tentative d’éviter l’expulsion, Y. Ahmed affirme maintenant qu’il a été victime de l’esclavage moderne pendant son séjour en Somalie. Un processus d’examen d’un cas potentiel d’esclavage dure environ 45 jours au Royaume-Uni, selon The Sun. Actuellement il en a coûté au contribuable de Grande-Bretagne plus de 330 000 € pour garder Y. Ahmed dans le pays, à cause des frais de prison et de ses procès criminels en cours.

Le gouvernement britannique s’est dit prêt à payer un vol affrété pour expulser Y. Ahmed, ce qui éviterait une répétition du fiasco dans l’avion de l’an dernier.

Par Jason Hopkins

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