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Iran: meurtre d’un commandant d’une force paramilitaire

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-Illustration- Une photo du chef suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei orne un véhicule militaire des forces de sécurité irakiennes et des paramilitaires. Photo AHMAD AL-RUBAYE/AFP via Getty Images.

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Un commandant d’une force paramilitaire iranienne a été abattu par des inconnus mercredi dans la province du Khouzestan dans le Sud-Ouest de l’Iran, selon l’agence officielle Irna.

Abdolhossein Mojadami a été tué par « deux motocyclistes armés d’une kalachnikov et d’un fusil de chasse » devant son domicile, à Darkhoveyn, à environ 70 km au sud d’Ahvaz, la capitale provinciale, précise l’agence Fars, proche des ultraconservateurs.
Fars présente la victime comme un membre du Bassidj (mouvement de volontaires islamistes pouvant se voir confier des tâches de maintien de l’ordre) et publie une photo de Mojadami en uniforme des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, avec un grade de capitaine.

-Des membres des Gardiens de la révolution iraniens écoutent un discours au Parlement à Téhéran le 7 octobre 2018. Photo par ATTA KENARE / AFP via Getty Images.

Mojadami combattants présentés par Téhéran

Irna laisse entendre de son côté que Mojadami a fait partie des combattants présentés par Téhéran comme des « volontaires » engagés dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie ou en Irak.
L’agence ajoute qu’« aucun individu ou groupe n’a revendiqué cet acte terroriste ».
Province pétrolière dont les habitants sont parmi les plus pauvres d’Iran, le Khouzestan a été l’un des principaux foyers de la violente contestation ayant touché une centaine de villes mi-novembre après l’annonce d’une hausse subite du prix de l’essence.
Selon l’ONG de défense des droits humains Amnesty International, au moins 300 personnes ont été tuées dans la répression de ce mouvement, dont une quarantaine au Khouzestan. L’Iran a rejeté ces chiffres comme nuls et non avenus.