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Israël envisage de prendre le contrôle militaire total de Gaza, déclare Benyamin Netanyahou

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain à son bureau à Jérusalem, le 16 février 2025.

Photo: Ohad Zwigenberg/Pool/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le 7 août, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré qu’Israël prévoyait d’établir un contrôle militaire total sur la bande de Gaza, dans le but de transférer à terme l’autorité à une force de sécurité locale capable de gouverner le territoire efficacement, sans l’influence du Hamas.
Lors d’une interview accordée à Fox News, M. Netanyahou a été questionné sur la possibilité qu’Israël prenne le contrôle de l’ensemble de l’enclave côtière, qui s’étend sur 42 kilomètres.
« Nous avons l’intention, afin d’assurer notre sécurité, de chasser le Hamas de cette région », a-t-il répondu.
M. Netanyahou a déclaré qu’une fois le Hamas éliminé, la gouvernance de Gaza serait confiée à des autorités civiles non alignées sur le groupe terroriste Hamas ou des groupes cherchant la destruction d’Israël.
« Nous voulons nous libérer et libérer le peuple de Gaza de la terrible terreur du Hamas », a-t-il déclaré.
M. Netanyahou devait rencontrer son cabinet de sécurité le 7 août pour orienter l’armée sur les prochaines étapes à suivre afin d’atteindre ses objectifs à Gaza.
Depuis le début du conflit de Gaza le 7 octobre 2023, M. Netanyahou a déclaré que l’objectif d’Israël était de vaincre le Hamas, de libérer les otages pris en Israël et de garantir que Gaza n’abrite plus jamais un groupe comme le Hamas et ne représente une menace pour la sécurité israélienne.
Plus de 700 civils et environ 380 membres des forces de sécurité israéliennes ont été tués lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.
Le ministère de la Santé de Gaza, sous le contrôle du groupe terroriste Hamas, a rapporté que plus de 60.000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre 2023, mais il ne fait pas de distinction entre combattants et civils et inclut certains décès de causes naturelles. Epoch Times ne peut pas vérifier le nombre de victimes.
La semaine dernière, lors d’une conférence de l’ONU à New York, les représentants de 17 pays, de l’Union européenne et de la Ligue arabe ont signé une déclaration condamnant le Hamas tout en soutenant un État palestinien.
« Gaza fait partie intégrante d’un État palestinien et doit être unifiée avec la Cisjordanie. Il ne doit y avoir ni occupation, ni siège, ni réduction territoriale, ni déplacement forcé », précise la déclaration.
« La gouvernance, l’application de la loi et la sécurité sur l’ensemble du territoire palestinien doivent relever uniquement de l’Autorité palestinienne, avec le soutien international approprié. »
Israël a rejeté la solution à deux États. L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a critiqué la conférence : « Il y a ceux qui, dans le monde, combattent les terroristes et les forces extrémistes, et il y a ceux qui ferment les yeux ou recourent à la complaisance. »
Les États-Unis ont boycotté la réunion, la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, la qualifiant le 28 juillet d’« improductive et inopportune ».
Les responsables de l’ONU se sont opposés à une éventuelle extension des opérations militaires israéliennes à Gaza.
« Cela risquerait d’avoir des conséquences catastrophiques pour des millions de Palestiniens et pourrait mettre davantage en danger la vie des otages restants à Gaza », a déclaré le 5 août le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca.
Plus tôt cette semaine, le président américain Donald Trump a déclaré que les décisions concernant le contrôle militaire potentiel de l’enclave par Israël relevaient de la compétence du gouvernement israélien.
Evgenia Filimianova est une journaliste basée au Royaume-Uni qui couvre un large éventail de sujets nationaux, avec un intérêt particulier pour la politique britannique, les procédures parlementaires et les questions socio-économiques.

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