« Je suis prête à aller en prison »: une commerçante désespérée ouvre son magasin de chaussures malgré le confinement

1 novembre 2020 16:26 Mis à jour: 1 novembre 2020 16:26

Sans surprise, le reconfinement voulu par Emmanuel Macron va peser fort sur l’économie française et le gouvernement s’attend désormais à une récession un peu plus grave que prévu cette année, malgré le fort rebond de l’économie française au troisième trimestre.

Dans ce contexte, une commerçante de Yerres a décidé d’ouvrir quand même son magasin de chaussures. Isabelle Sequalino, présidente d’honneur de l’association commerciale yerroise dans les Yvelines, a ouvert son magasin de chaussures ce samedi, malgré le confinement.

Interviewée par BFMTV, la commerçante témoigne: « Dans les mois à venir vous allez avoir la rue avec les rideaux de fer baissés, il n’y aura plus aucun commerce. On fait beaucoup pour les grandes surfaces mais rien pour nous. »

La journaliste lui demande alors si elle est alors prête à subir une sanction ou une fermeture administrative. Isabelle Sequalino lui répond: « Je suis surtout prête à aller en prison parce que je me sens prisonnière de ne pas pouvoir travailler ».

Des commerces de proximité en danger de mort

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a estimé vendredi que les commerces de proximité contraints de fermer durant le confinement étaient « en danger de mort » malgré les aides gouvernementales.

Pour la CPME, la décision de fermer les commerces jugés « non-essentiels » est « incompréhensible alors que les commerçants de proximité ont respecté un protocole sanitaire strict », selon un communiqué. Elle ajoute qu’ « il n’est pas admissible que d’autres types de commerces vendant les mêmes produits soient autorisés à rester ouverts » comme c’est le cas des grandes surfaces vendant aussi des produits classés comme essentiels.

La CPME estime que « quelles que soient la nature des aides gouvernementales, elles ne sauraient suffire à couvrir l’ensemble des pertes ». Le Fonds de solidarité prévoir une compensation jusqu’à 10.000 euros de la baisse du chiffre d’affaires et un crédit d’impôt pour le bailleur qui renonce à un mois de loyer sur trois. Aussi « si rien ne change, les rideaux vont définitivement se baisser en masse partout à travers le territoire », prédit l’organisation.

FOCUS SUR LA CHINE – Corruption : 390 000 fonctionnaires sanctionnés



Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.