Ce que tous les jeunes devraient savoir

Par Chris Talgo
4 juillet 2022 16:39 Mis à jour: 5 juillet 2022 10:59

Lorsque j’étais étudiant, ce que je me souviens le plus de mon voyage de classe à Washington a été notre visite au musée du mémorial de l’Holocauste (Holocaust Memorial Museum) qui venait d’ouvrir ses portes.

Pourquoi ? Parce que, contrairement aux autres musées et monuments que nous avons visités, ce musée nous a permis de réaliser de manière frappante et durable à quel point les êtres humains peuvent devenir maléfiques lorsqu’un peuple accepte l’idéologie socialiste. Et oui – juste pour rappel – le nazisme est l’abréviation du national-socialisme. Le parti d’Hitler portait le nom du Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Le socialisme, selon la théorie marxiste-léniniste, n’est que la phase initiale du communisme.

Depuis ma visite à ce musée, une chose étrange s’est produite dans notre société. Le socialisme et le communisme, autrefois considérés comme des idéologies au même titre que le nazisme en ce qui concerne la cruauté et la perversité, sont aujourd’hui perçus très différemment dans les pays occidentaux – surtout par de nombreux jeunes citoyens. Notamment, selon plusieurs sondages récents, une majorité de jeunes Américains ont une opinion favorable du socialisme. Pourtant, pour voir où on en est, on n’a qu’à comparer la situation dans l’État constitutionnellement « socialiste » de la Corée du Nord à celle dans la Corée du Sud libérale.

Les raisons pour lesquelles les jeunes d’aujourd’hui perçoivent le socialisme et le communisme plus favorablement que n’importe quelle génération précédente est un sujet compliqué qui inclut de nombreux facteurs. Toutefois, l’une des principales raisons est simplement qu’on ne leur a pas enseigné la vraie histoire sordide ni montré la véritable nature sinistre du socialisme.

Croyez-moi, en tant qu’ancien professeur d’histoire dans un lycée public, j’ai été témoin du blanchiment, du révisionnisme historique et des mensonges purs et simples auxquels se livraient beaucoup de mes collègues lorsqu’il s’agissait de présenter le socialisme à leurs élèves.

Heureusement, un nouveau musée a récemment ouvert ses portes à Washington. Il s’agit d’un endroit unique pour ceux qui souhaitent s’informer sur les horreurs du communisme. Après presque 30 ans de recherche et de travail de préparation, le nouveau Musée des victimes du communisme (Victims of Communism Museum) offre une perspective unique sur la perversion et la barbarie du communisme en mettant en évidence la souffrance et la mort qu’il a infligées à ses innombrables victimes.

Le nouveau musée accomplit cette tâche monumentale en se concentrant sur quatre sujets spécifiques.

Dans la galerie I, « La montée du communisme », le musée offre aux visiteurs une « première rencontre en profondeur avec les violentes révolutions nées en Russie qui ont balayé l’Europe à partir de la révolution bolchevique de Lénine ». Contrairement à ce que la plupart des jeunes ont appris, le communisme a été imposé à des milliards de personnes par la violence et la coercition. Ce n’était pas leur choix.

Dans la galerie II, « La terreur de Staline », les visiteurs se retrouvent face à face avec les atrocités et les victimes des « crimes meurtriers du communisme ». Ils apprennent « les vérités concernant les effets irréversibles de l’idéologie communiste » et sont « mis en garde contre la répétition de l’histoire ». C’est vital pour les jeunes d’aujourd’hui à qui l’on a appris que le communisme est une idéologie utopique qui n’a tout simplement pas encore été mise en œuvre correctement. En réalité, le communisme et le socialisme sont moralement défaillants, ont laissé des milliards de personnes dans la pauvreté et ont causé la mort d’au moins 100 millions d’innocents.

Une jeune Cambodgienne regarde le stupa principal des champs de la mort de Choeung Ek, exposé à Phnom Penh, au Cambodge, le 6 août 2014. Le stupa est rempli de milliers de crânes de personnes tuées sous le régime de Pol Pot. (Omar Havana/Getty Images)

La galerie III, « Miracles et larmes », présente « le combat ardu pour la liberté de ceux qui ont mené la résistance et ont gardé vivante la flamme de la liberté. Les visiteurs rencontreront Alexandre Soljenitsyne, Andreï Sakharov, Armando Valladares, Wei Jingsheng et Václav Havel ». La galerie documente également « la montée désastreuse du communisme et la façon dont il s’est répandu en Asie, en Afrique et en Amérique latine ». Il est essentiel pour les jeunes de comprendre que le communisme ne correspond pas à la nature humaine – c’est pourquoi tant de personnes ont consacré leur vie à le combattre. Le communisme représente l’antithèse de la liberté à laquelle aspire la grande majorité des gens.

Finalement, l’antichambre, également connue sous le nom de « Rappelez-vous de », rappelle aux visiteurs de « se souvenir des héros, des dissidents et des combattants de la liberté. Souvenez-vous de ceux qui ont combattu, versé du sang et sont morts. Souvenez-vous de ceux qui se sont opposés et s’opposent toujours au communisme ». Nous serions négligents de ne pas rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie dans la bataille contre le communisme et le socialisme. Tout comme nous honorons les âmes courageuses qui ont combattu l’Holocauste hitlérien, nous devrions également rendre honneur aux combattants de la liberté qui se sont opposés au communisme.

Le message général du nouveau musée est simple : « Commémorons ensemble les plus de 100 millions de victimes et les plus de 1,5 milliard de personnes encore opprimées par le communisme dans le monde d’aujourd’hui. »

J’espère que chaque visiteur du nouveau musée prendra ce message à cœur. J’espère surtout que chaque visiteur qui entre dans le musée avec une vision ambivalente ou positive du communisme changera d’avis après avoir vu l’horreur abjecte, la brutalité et la mort que le communisme a semées dans le monde.

Chris Talgo est rédacteur en chef du Heartland Institute.

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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