John Durham révèle comment des démocrates ont « infiltré » les serveurs de la Maison Blanche sous Donald Trump

Par Jack Phillips
15 février 2022 03:39 Mis à jour: 23 février 2022 20:53

L’équipe du procureur spécial John Durham a déclaré le 12 février qu’un CTO (directeur de la technologie) rallié au Parti démocrate avait été payé pour espionner la Trump Tower et la Maison Blanche alors que Trump était président.

Les avocats de la campagne d’Hillary Clinton auraient payé ce CTO pour infiltrer les serveurs de la Trump Tower et de la Maison Blanche, a déclaré M. Durham dans des documents judiciaires (pdf). Il s’agissait d’initier une « inférence » et un « narratif » liant Trump au gouvernement russe. Le bureau de M. Durham a fait cette déclaration dans le cadre d’une enquête durant laquelle l’avocat Michael Sussmann, travaillant pour le compte du Comité national démocrate et la campagne d’Hillary Clinton en 2016 a été accusé d’avoir fait une déclaration mensongère au FBI.

Selon John Durham, M. Sussmann « a rassemblé et transmis des allégations au FBI au nom d’au moins deux clients spécifiques, [à savoir] un directeur de la technologie [CTO] (executive tech 1) d’une société Internet basée aux États-Unis (société Internet 1) et [l’équipe en charge de] la campagne d’[Hillary] Clinton », selon une section du dossier judiciaire intitulée « Contexte factuel ».

Les documents de facturation qu’il a obtenus suggèrent que M. Sussmann a « facturé à plusieurs reprises l’[équipe de] campagne [d’Hillary] Clinton pour son travail sur les allégations de la banque russe 1 » et que le CTO anonyme a rencontré et communiqué avec Mark Elias, un avocat et agent de gauche qui a intenté de nombreuses poursuites judiciaires en relation avec les élections au nom des démocrates. M. Sussman a déjà plaidé non coupable et a accusé M. Durham d’opérer pour des raisons politiques.

« L’executive tech 1 a également demandé de l’aide à des chercheurs d’une université américaine qui recevaient et analysaient de grandes quantités de données Internet dans le cadre d’un contrat de recherche en cybersécurité du gouvernement fédéral », précise le dossier de M. Durham.

Par ailleurs, il a également « chargé ces chercheurs d’exploiter les données Internet afin d’établir ‘une inférence’ et ‘un narratif’ liant le candidat de l’époque, Donald Trump, à la Russie », peut-on lire dans le dossier, qui ajoute que l’entreprise technologique pour laquelle travaillait le CTO « était venue pour accéder aux serveurs nécessaires et les entretenir » au sein du Bureau exécutif du président.

« L’executive tech 1 et ses associés ont exploité cet arrangement en analysant le trafic DNS de l’EOP ainsi que d’autres données afin de recueillir des informations désobligeantes sur Donald Trump », peut-on lire dans la plainte de M. Durham. EOP désigne le Bureau exécutif du président des États-Unis (situé dans le bâtiment du bureau exécutif Eisenhower), tandis que le trafic DNS désigne le trafic entrant et sortant d’un serveur.

Michael Sussmann dans une interview non datée. (CNN/Screenshot via NTD)

John Durham a également écrit que M. Sussmann « a fourni un ensemble d’allégations mises à jour – notamment les données de la Banque russe 1 et des allégations supplémentaires concernant Donald Trump » à une autre agence fédérale différente du FBI. Les allégations que M. Sussmann a fournies lors d’une réunion tenue en février 2017 reposaient sur « le prétendu trafic DNS que l’executive tech 1 et d’autres avaient rassemblé concernant la Trump Tower, l’immeuble résidentiel de Donald Trump à New York, l’EOP et le prestataire de soins de santé susmentionné », selon M. Durham.

Michael Sussmann, peut-on lire dans les documents déposés au tribunal, « a fourni des données qui, selon lui, correspondaient à des recherches DNS prétendument suspectes effectuées par ces entités sur des adresses de protocole Internet affiliées à un fournisseur de téléphonie mobile russe » lors de réunions en février 2017. M. Sussmann a également déclaré que ces consultations DNS « démontraient que Donald Trump et/ou ses associés utilisaient des téléphones sans fil de fabrication russe, prétendument inhabituels, à proximité de la Maison Blanche et d’autres lieux », ce que M. Durham a jugé faux.

« Le Bureau du Procureur spécial n’a identifié aucun support pour ces allégations », a écrit M. Durham. « En effet, des données DNS plus complètes que le Bureau du Procureur spécial a obtenues d’une société qui a aidé l’executive tech 1 à assembler ces allégations reflètent que de telles consultations DNS étaient loin d’être rares aux États-Unis. »

Après la levée des scellés sur le dossier judiciaire de M. Durham, M. Trump a publié le 12 février une déclaration affirmant qu’il s’agissait de « preuves indiscutables » attestant que sa campagne et son bureau avaient été espionnés par des démocrates dans le but de le mêler au gouvernement russe. L’ancien président a longtemps décrié le narratif de la collusion Trump-Russie, qualifiant tout cela de chasse aux sorcières reposant sur des données falsifiées, destinée à compromettre ses chances politiques tout en augmentant l’audience des médias grand public de gauche.

« Il s’agit d’un scandale dont la portée et l’ampleur sont bien plus grandes que celles du Watergate. Ceux qui ont été impliqués dans cette opération d’espionnage et qui en avaient connaissance devraient faire l’objet de poursuites pénales », a déclaré Donald Trump.

Kash Patel, un ancien responsable du renseignement américain qui anime l’émission « Kash’s Corner » d’EpochTV, a déclaré que ce dossier révèle une « conspiration des plus complexes et bien coordonnée » visant à atteindre Donald Trump lorsqu’il était candidat et plus tard président.

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