« Accusations sans fondement » : la France demande la « libération sans délai » du Français arrêté au Mali

Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères.
Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images
Le Français arrêté au Mali et accusé d’avoir participé à une tentative de déstabilisation des institutions est l’objet d’« accusations sans fondement », a assuré samedi le ministère français des Affaires étrangères.
« Un dialogue est en cours (avec les autorités maliennes) afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de ce membre de l’ambassade de France à Bamako, ajoute le ministère.
Accusé de travailler pour le « service de renseignement français »
Les autorités maliennes ont annoncé jeudi l’arrestation d’un ressortissant français présenté comme travaillant pour le « service de renseignement français ». La junte au pouvoir au Mali a accusé des « États étrangers » d’être derrière une tentative de déstabilisation, menée par « un groupuscule d’éléments marginaux des forces armées de sécurité malienne ».
La junte dirigée par le président Assimi Goïta, arrivée au pouvoir après deux coups d’État en 2020 et 2021, s’est détournée des partenaires occidentaux, notamment l’ancien colonisateur français, pour se tourner politiquement et militairement vers la Russie.

Assimi Goïta, chef de la junte malienne, à Bamako, le 22 septembre 2022. (OUSMANE MAKAVELI/AFP via Getty Images)
Demande de libération en vertu de la convention de Vienne
Le ministère français des Affaires étrangères souligne de son côté que le Français arrêté bénéficie du « statut de la convention de Vienne régissant les relations diplomatiques », et demande sa libération « en application de cette convention ».

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