La banque russe VTB prête par « erreur » 10,5 milliards d’euros à la Centrafrique

28 novembre 2018 12:23 Mis à jour: 28 novembre 2018 12:25

Le deuxième groupe bancaire russe, VTB, a attribué par erreur un prêt de plus de 800 milliards de roubles (10,5 milliards d’euros) à la Centrafrique, a fait savoir la banque en réponse aux révélations de plusieurs médias. « Il s’agissait d’une erreur technique dans le codage des pays », a affirmé la banque publique dans un communiqué. « VTB n’effectue absolument aucune opération avec la Centrafrique et nous n’avons pas d’exposition de ce volume dans ce pays », a-t-elle expliqué.

La banque réagissait à la présence d’un prêt de 802 milliards de roubles à la République centrafricaine soit près de six fois le PIB annuel du pays  dans un rapport financier du groupe bancaire, pointé par des médias. « Les rapports corrigés seront envoyés à la Banque centrale » mercredi et mis à disposition de la presse, a ajouté la banque. « D’après nos informations, une erreur technique s’est produite », a confirmé la présidente de la banque centrale russe, Elvira Nabioullina, citée par les agences russes.

La Russie a récemment investi tous azimuts en Centrafrique, une ancienne colonie française, notamment dans la formation de l’armée et la diplomatie pour parvenir à des accords de paix avec les groupes armés. Moscou a aussi livré des armes à Bangui, après avoir obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU. La quasi-totalité de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés. Ce pays de 4,5 millions d’habitants est classé parmi les plus pauvres au monde mais est riche en diamants, or et uranium.

D.C avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.