Logo Epoch Times

Alerte info

plus-iconRencontre Trump-Poutine

La Maison Blanche annonce qu’aucune rencontre Trump-Poutine n’est prévue dans un avenir proche

La semaine dernière, le président américain avait indiqué qu’il rencontrerait Vladimir Poutine à Budapest, possiblement sous deux semaines.

top-article-image

Le président Donald Trump prononce un discours lors d’un déjeuner dans la roseraie de la Maison-Blanche, à Washington, le 21 octobre 2025.

Photo: Anna Moneymaker/Getty Images

author-image
author-image
Partager un article

Durée de lecture: 5 Min.

WASHINGTON — Le président Donald Trump a renoncé à une éventuelle rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche à Epoch Times.
La décision a suivi un appel téléphonique entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui devaient également se voir cette semaine pour préparer un possible sommet.
« Le secrétaire Rubio et le ministre des Affaires étrangères Lavrov ont eu un échange productif », a déclaré un responsable de la Maison-Blanche dans un communiqué. « Par conséquent, une rencontre supplémentaire en personne entre le secrétaire et le ministre n’est pas nécessaire, et aucune rencontre entre le président Trump et le président Poutine n’est prévue dans l’immédiat. »
La réunion de M. Rubio avec M. Lavrov était programmée pour cette semaine, a appris Epoch Times d’une source au fait de l’organisation.
Le 16 octobre, Trump a déclaré avoir parlé au téléphone avec Poutine et être convenu de le rencontrer à Budapest, en Hongrie, dans le but de mettre fin à la guerre en Ukraine. Trump a qualifié l’échange de « très productif » dans une publication sur Truth Social.
« Le président Poutine et moi nous rencontrerons ensuite dans un lieu convenu, Budapest (Hongrie), pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre ‘inglorieuse’ entre la Russie et l’Ukraine », a écrit Trump.
Trump a ensuite indiqué à des journalistes que la rencontre avec Poutine pourrait avoir lieu « sous deux semaines ». Les deux dirigeants s’étaient retrouvés en Alaska en août, mais ce sommet n’avait pas débouché sur une percée en faveur de la paix.

Efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Lors d’un événement mardi dans la roseraie de la Maison-Blanche, Trump a affirmé que son administration avait déjà « éteint huit guerres » et qu’elle en mettrait bientôt fin à une neuvième, visant de toute évidence la guerre russo-ukrainienne.
L’administration Trump a récemment accru la pression sur Poutine pour qu’il mette fin à sa guerre en Ukraine. La semaine dernière, le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a prévenu Moscou que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN « imposeraient des coûts » à la Russie si la guerre en Ukraine ne s’achevait pas rapidement.
M. Hegseth a expliqué que les États-Unis et l’Europe adressaient un « message clair » à la Russie.
« Il est temps de mettre fin à cette guerre tragique, d’arrêter les effusions de sang inutiles et de s’asseoir à la table des négociations », a-t-il déclaré.
« Si cette guerre ne s’arrête pas, s’il n’existe pas, à court terme, de voie vers la paix, alors les États-Unis, avec leurs alliés, prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts à la Russie pour son agression persistante. »
Trump a également exhorté d’autres pays à cesser d’acheter du pétrole russe, alors que Washington maintient sa campagne de pression sur Moscou. Le 15 octobre, Trump a déclaré que l’Inde s’était engagée à arrêter ses achats de pétrole à la Russie « dans un délai court ».
« C’est un arrêt d’ampleur », a commenté Trump. « Maintenant, [je] dois obtenir la même chose de la Chine. »
Le lendemain, le chef de la majorité au Sénat, John Thune (Républicain du Dakota du Sud), a indiqué que le Sénat voterait prochainement un texte conférant à Trump le pouvoir d’imposer de vastes sanctions secondaires aux nations qui continuent d’acheter du pétrole russe.
Le sénateur Lindsey Graham (Républicain de Caroline du Sud) a déposé en avril le « Sanctioning Russia Act of 2025 », qui compte actuellement 84 co-parrains.
Selon ses dispositions, les États-Unis imposeraient des droits de douane de 500 % sur tous les biens et services russes, ainsi que sur ceux des pays qui achètent de l’uranium et des produits pétroliers russes.
Arjun Singh a contribué à la rédaction de cet article.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

Articles actuels de l’auteur