L’administration Trump a exhorté les Américains à accorder la priorité aux travailleurs de la santé, aux personnes présentant des symptômes et aux personnes âgées, alors que les tests pour le dépistage du virus du Parti communiste chinois* s’accélèrent dans tout le pays dans un contexte de pénurie d’équipements de protection individuelle et d’autres équipements.
Le vice-président Mike Pence a déclaré lors d’une session d’information le 21 mars dernier qu’« un nombre croissant de postes de dépistage au volant continuent d’être mises en place par l’État dans tout le pays », ajoutant que le nombre d’Américains testés pour le nouveau coronavirus jusqu’au 20 mars a atteint 195 000, et que 19 343 personnes avaient été diagnostiquées avec le virus jusque-là.
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de virus du Parti communiste chinois (PCC), car la dissimulation et la mauvaise gestion du régime communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a déclaré lors de la réunion d’information que les tests inutiles effectués par des personnes ne présentant aucun symptôme et appartenant à des groupes à faible risque consomment des équipements de protection individuelle (EPI) de haute priorité tels que les masques et les blouses, qui sont en nombre insuffisant.
« Nous avons des disparités dans la disponibilité des EPI maintenant et nous travaillons dur pour corriger cela, mais actuellement, nous voulons nous assurer que les personnes qui prennent soin des personnes atteintes de maladies à coronavirus ne se mettent pas en danger parce qu’elles n’ont pas d’EPI », a-t-il déclaré.
« Si vous n’avez pas de symptômes, ne faites pas de test », a déclaré M. Pence, exhortant les gens à annuler les procédures chirurgicales non urgentes parce qu’ils consomment eux aussi des EPI hautement prioritaires et, éventuellement, des ventilateurs.
« Parcourir le monde à la recherche de fournitures médicales »
Les ventilateurs, qui coûtent des dizaines de milliers de dollars, sont des appareils respiratoires mécaniques qui peuvent diriger l’air et l’oxygène dans les poumons. Ils sont essentiels pour les soins des personnes souffrant d’insuffisance pulmonaire, qui peut être l’une des complications dont souffrent les patients atteints de la forme sévère du virus du PCC.
À New York, l’État qui compte le plus grand nombre de cas du virus, le gouverneur Andrew Cuomo a déclaré que l’État avait identifié 6 000 ventilateurs pour aider les patients malades à continuer à respirer, mais qu’il en avait besoin de 30 000 de plus. Il a ajouté que l’État envoie un million de masques respiratoires N95 à New York – soit moins que les 3 millions que les autorités de la ville recherchent.
« Nous parcourons littéralement le monde à la recherche de fournitures médicales », a déclaré M. Cuomo.
L’un des plus grands fabricants de ventilateurs au monde, la société suisse Hamilton Medical AG, prévoit d’augmenter sa production à environ 21 000 ventilateurs cette année – contre 15 000 l’année dernière – en déployant du personnel de marketing sur la chaîne de production, parmi d’autres mesures.
Le directeur général de Hamilton Medical, Andreas Wieland, a déclaré que l’entreprise donne la priorité aux pays où les besoins sont les plus criants.
« Nous essayons de ne pas livrer dans un pays qui ne fait que stocker des réserves, où il n’y a pratiquement pas de virus, pour qu’ils puissent se préparer. Nous essayons de servir ceux qui sont dans l’urgence la plus extrême », a-t-il déclaré.
À New York, où plus de 6 000 cas ont été diagnostiqués, une douzaine de personnes attendaient pour un test au stationnement du centre hospitalier de Brooklyn.
« C’est de la folie », a déclaré Mark Levine, membre du conseil municipal, lors d’un entretien téléphonique. « S’ils sont assez en forme pour faire la queue, ils devraient être chez eux en train de se reposer. Ils n’ont pas besoin d’un test, et ils doivent se mettre à l’abri. »
« Cette courbe va continuer son ascension spectaculaire »
L’amiral Brett Giroir, secrétaire adjoint à la santé au ministère de la Santé et des Services sociaux, a déclaré lors de la réunion que la priorité absolue en matière de dépistage est accordée au personnel de première ligne qui s’occupe de l’épidémie, ainsi qu’aux personnes présentant des symptômes, en particulier les personnes placées dans des établissements de soins de longue durée, les personnes de plus de 65 ans et celles qui souffrent de problèmes de santé sous-jacents.
« Il est clair que tout le monde dans le pays doit comprendre que les personnes hospitalisées ou dans une unité de soins intensifs sont prioritaires pour le dépistage. Pour les travailleurs de la santé qui présentent des symptômes – pour des raisons évidentes, nous voulons nous assurer que leur santé est préservée et qu’ils ne vont pas contaminer d’autres personnes qui pourraient être gravement malades », a déclaré M. Giroir.
« Comme vous le voyez, cette courbe va continuer à augmenter de façon spectaculaire au cours de la prochaine période », a-t-il déclaré, en montrant un graphique des tests du nouveau coronavirus effectués aux États-Unis.
Selon les données recueillies par l’Université Johns Hopkins, au 22 mars, il y avait 27 004 cas confirmés d’infection par le coronavirus aux États-Unis et 402 décès, dont 114 dans l’État de New York, 94 dans l’État de Washington et 29 en Californie.
En « sixième vitesse » de production
À la Maison-Blanche, les fonctionnaires ont déclaré qu’ils recevaient davantage de tests et d’équipements là où ils sont nécessaires.
L’Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA) a approuvé un test qui peut donner un résultat en 45 minutes, plutôt qu’en quelques jours, selon Cepheid, son créateur.
Le président Donald Trump a déclaré le 21 mars qu’il y avait eu « un appel clair à l’action pour le secteur privé » pour mobiliser et produire des équipements de protection et d’autres équipements dont la pénurie pourrait rapidement devenir une contrainte à la mise en place d’une réaction efficace au virus du PCC à mesure que les cas se multiplient et que les tests se développent.
« Ils sont vraiment en ‘sixième vitesse’, je pense, et ils réagissent avec force, en aidant à produire et à fournir les masques, les tampons, les désinfectants, les ventilateurs et tout le reste dont on a tant besoin », a déclaré M. Trump. « Il y a un mouvement qui est incroyable en ce moment. »
Le 20 mars, le président a annoncé qu’il avait mis en application la loi sur la production de défense en temps de guerre, qui donne au président américain une large autorité pour réorienter les ressources de la base industrielle américaine pour soutenir, entre autres, les besoins de la sécurité intérieure.
« Et à titre d’exemple, Hanes – tout le monde connaît Hanes, grande entreprise, grande société de produits de consommation en coton – est en train de réaménager ses installations de fabrication dans de grandes sections de ses usines pour produire des masques. Et ils sont en train de le faire en ce moment même », a déclaré M. Trump pour illustrer l’implication des entreprises américaines dans la lutte contre l’épidémie.
M. Pence a déclaré que la FDA a approuvé, « en un temps record », un fabricant qui produirait « des millions de masques chirurgicaux en quelques semaines ».
Un autre exemple donné par le président est celui de Pernod Ricard, qui a reconverti plusieurs lignes de production d’alcool pour en faire du désinfectant pour les mains.
« Leur première livraison aura lieu le [24 mars]. Elle va être envoyée dans différents États », a déclaré M. Trump. « Ils fabriquent une énorme quantité de désinfectant pour les mains, à un très haut niveau, aussi. »
Pousser pour les ventilateurs
Les constructeurs automobiles semblent avoir rejoint le mouvement.
General Motors a annoncé le 20 mars qu’il travaillait avec le fabricant de ventilateurs Ventec Life Systems pour augmenter sa production. Son rival de Crosstown, Ford, a confirmé qu’il est lui aussi en discussion avec l’administration de Trump pour l’aider.
« Nous étudions la faisabilité », a déclaré le porte-parole de Ford, T.R. Reid. « C’est peut-être possible, mais il ne s’agit pas de passer des Rangers (petites camionnettes) un jour aux ventilateurs le lendemain. Nous cherchons à savoir ce qui est possible maintenant. »
Propagation violente
Lors de la session d’information du 21 mars, M. Trump a mis en garde contre la dynamique de la propagation de l’épidémie et a fait le point sur ce qu’il a qualifié de « semaine de mobilisation extraordinaire dans notre guerre contre le virus ».
« Vous parlez d’une propagation, vous parlez d’une propagation violente », a dit M. Trump à propos du virus du PCC.
« Il est maintenant présent dans 148 pays étrangers », a dit M. Trump à propos de l’ampleur de la propagation, ajoutant : « Pouvez-vous croire cela ? »
Il a déclaré que la Maison-Blanche coordonnait son intervention tant au niveau international que national. Il a loué les efforts bipartites pour faire passer un plan d’aide économique, dont le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, a dit le 21 mars qu’il valait quelque 2 000 milliards de dollars.
« Nous sommes une seule et grande famille américaine », a déclaré M. Trump, appelant à plus de solidarité et d’efforts pour contenir le virus et rebondir économiquement.
Il a annoncé des mesures de crise pour aider les familles en détresse, notamment la suspension des saisies et des expulsions pendant une période de 60 jours, et le report de deux mois des paiements des prêts étudiants.
« Je tiens à remercier tous les gens incroyables de notre pays, les citoyens de notre pays, que ce que vous avez fait et la façon dont vous réagissez a été quelque chose de très spécial que nous n’oublierons jamais », a déclaré M. Trump. « Que les livres d’histoire n’oublieront jamais. Nous allons connaître une grande victoire. »
La maladie à propagation rapide qui se serait propagée à l’homme à partir des animaux en Chine a maintenant infecté près de 330 000 personnes et causé plus de 14 000 décès dans plus de 160 nations et territoires, déclenchant des fermetures d’urgence et des introductions de fonds jamais vus depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le nombre mondial de cas confirmés est largement considéré comme sous-estimé en raison de la sous-déclaration de la Chine continentale.
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