L’Espagne a enregistré la plus forte augmentation du nombre de décès dus au virus du PCC, mais l’Espagne a également déclaré que plus de 2 000 patients supplémentaires sont complètement rétablis.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Avec 769 nouveaux décès, le bilan de l’Espagne atteint 4 858 morts, selon le ministère espagnol de la Santé. L’Espagne a l’un des taux de mortalité liés à la nouvelle maladie les plus élevés au monde – 7,5 % – et son nombre de décès est inférieur à celui de l’Italie, bien que celui de la Chine soit plus élevé que ce qui est officiellement rapporté.
Le nombre de cas confirmés a dépassé les 64 000 et le nombre de personnes hospitalisées a augmenté de près de 500 pour atteindre 4 165, selon le Ministère. Les hôpitaux de Madrid prennent en charge environ 1 200 personnes rien qu’en soins intensifs et certaines régions sont confrontées à une pénurie de fournitures médicales.
COUVERTURE SPÉCIALE SUR LE VIRUS DU PCC
Mais l’Espagne a également annoncé que plus de 2 300 patients ont été guéris au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de guérisons à 9 357.
« Nous avons aujourd’hui plus de décès qu’hier, mais il est également vrai qu’en termes de pourcentage, l’augmentation d’aujourd’hui est à peu près équivalente à celle des trois derniers jours, au cours desquels nous semblons voir une nette stabilisation », a déclaré le responsable des urgences sanitaires, Fernando Simon, lors d’une conférence de presse, selon Reuters.
Il a déclaré que plus de 9 400 professionnels de la santé ont été testés positifs au virus, soit environ 15 % des personnes infectées dans le pays.
Dans une vidéo diffusée par le ministère, Fernando Simon a exhorté les gens à prendre soin de leur hygiène personnelle et à éviter tout contact avec les autres pour tenter d’endiguer la propagation de cette nouvelle maladie.
Les Espagnols sont enfermés, on leur dit de rester chez eux, sauf pour les déplacements liés aux approvisionnements nécessaires et aux activités essentielles. Le confinement a été prolongé cette semaine jusqu’au 12 avril.
Tout en luttant contre le virus à l’intérieur du pays, l’Espagne a travaillé au rapatriement des ressortissants qui se trouvent dans d’autres pays.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait ramené en Espagne 525 Espagnols qui se trouvaient en Irlande depuis l’annonce de l’état d’urgence il y a 12 jours, dont un certain nombre d’étudiants.
L’Espagne a également rapatrié neuf enfants de Moscou, plus de 100 passagers de bateaux de croisière d’Italie et un certain nombre de touristes d’Allemagne. Des Espagnols sont toujours coincés en Indonésie, aux Philippines et en Inde, entre autres.
La demande de Pedro Sánchez
Le président Pedro Sánchez a « exigé » que l’Union européenne fournisse un financement à moyen et long terme pour la crise COVID-19 lors de la réunion virtuelle du Conseil européen jeudi, a déclaré le gouvernement espagnol. L’Italie a soutenu cette initiative.
« Si nous ne proposons pas dès maintenant une réaction unifiée, puissante et efficace pour résoudre cette crise économique, non seulement l’impact sera plus grand, mais ses effets dureront plus longtemps et nous mettrons en danger l’ensemble du projet européen », a déclaré M. Sánchez dans une déclaration.
Il a exhorté l’Union à éviter les erreurs qui « ont semé les graines de la désaffection et de la division dans le projet européen et ont conduit à la montée du populisme » pendant la crise financière en 2008.
Pedro Sánchez et d’autres dirigeants européens ont envoyé une lettre à Charles Michel, le président du Conseil, plus tôt dans la semaine, pour demander un alignement des politiques de lutte contre la pandémie dans toute l’Europe. Parmi les politiques spécifiques préconisées figurent un instrument d’emprunt commun émis par une institution européenne et une attention particulière accordée au bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement indispensables.
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