La présence de traces d’ADN dans les vaccins Covid à ARNm liée à un risque possible de cancer

Une étude récente a montré que chaque dose de vaccin Covid-19 à ARNm contient "des milliards, voire des centaines de milliards" de particules d'ADN, ce qui dépasse de loin les recommandations de la FDA et de l'OMS.

Par Jacob Burg
18 janvier 2024 22:43 Mis à jour: 18 janvier 2024 22:43

Le Dr Joseph Ladapo, administrateur de la santé publique en Floride, met en garde contre toute utilisation des vaccins à ARNm Covid-19 de Pfizer et de Moderna, citant des inquiétudes relatives au cancer.

Selon le Dr Ladapo, une étude canadienne a trouvé « des milliards, voire des centaines de milliards » de molécules d’ADN par dose, ce qui dépasse les recommandations de la Food and Drug Administration (FDA) américaine et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le 6 décembre, il a envoyé une lettre au Dr Robert Califf, commissaire de la FDA, et au Dr Mandy Cohen, directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), pour leur faire part de ses inquiétudes quant à la forte présence de molécules d’ADN dans les vaccins à ARNm, associées aux nanoparticules lipidiques (NPL) utilisées pour faire pénétrer des produits médicamenteux dans les cellules humaines.

Si les NPL sont si efficaces pour administrer le vaccin dans les cellules humaines, le Dr Ladapo craint qu’elles ne délivrent en même temps des molécules d’ADN contaminantes.

Il cite un rapport d’orientation de 2007 de la FDA sur les limites réglementaires concernant l’ADN dans les vaccins, qui indique les risques liés à la modification des gènes humains, conduisant à la transformation de cellules saines en cellules cancéreuses.

Le rapport aborde également le risque que cette intégration d’ADN dans les vaccins puisse entraîner des problèmes au niveau du cœur, du cerveau, du sang, des reins, du foie, de la moelle osseuse, des poumons, des ovaires et des testicules, des ganglions lymphatiques, de la rate et du site d’administration et d’injection du vaccin.

« L’intégration de l’ADN présente un risque unique et élevé sur la santé humaine et sur l’intégrité du génome humain, notamment le risque que l’ADN intégré dans les spermatozoïdes ou les ovules soit transmis à la progéniture des personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 à l’ARNm. »

« Si les risques d’intégration de l’ADN n’ont pas été évalués pour les vaccins Covid-19 à ARNm, ces vaccins ne sont pas utilisables chez les êtres humains », a déclaré le Dr Ladapo dans un communiqué de presse.

Il n’appelle pas à un rejet généralisé de tous les vaccins; il invite plutôt les prestataires de soins de santé à donner la priorité aux vaccins et traitements contre le Covid-19 sans ARNm, pendant que la recherche évalue les risques globaux des vaccins.

Le Dr Ladapo s’était retrouvé dans une situation délicate en avril 2023, lorsqu’une demande d’archives publiques a mis en évidence des modifications qu’il avait apportées à une enquête sur les vaccins à ARNm commandée par l’État , ce qui lui a valu d’être accusé d’avoir « exagéré » les informations, pour les adapter à sa position contre l’administration des vaccins Covid-19 aux enfants « en bonne santé » et aux adultes de certaines tranches âge.

Il a défendu cette démarche comme une « révision » scientifique, et a déclaré qu’il avait estimé qu’il était légitime de supprimer une certaine analyse de données dans l’étude initiale.

Mais d’autres ont également soulevé des inquiétudes concernant les vaccins Covid-19 à ARNm, notamment le Dr Eduardo Balbona, médecin interne à Jacksonville, en Floride.

Le Dr Balbona exerce depuis trois décennies et défend une médecine reposant sur des données probantes, qui met l’accent sur la prévention des maladies et le maintien de la santé grâce à « l’éducation et à une approche délibérément proactive des soins tout au long de la vie ».

Après avoir reçu des doses uniques ou répétées de vaccins à ARNm, certains de ses patients ont présenté une quantité de symptômes différents, et se sont sentis « malades immédiatement après ».

Chez « certaines personnes, il faut quelques semaines. Il existe donc différents types de dommages. Et je dirais que pour certaines personnes, il s’agit presque d’une réaction anaphylactique. »

« Ils se font vacciner, et à partir de ce moment-là, ils ne se sentent pas bien. Souvent… ils ont une chute de leur tension artérielle, ou ils ont une tension artérielle folle. Elle tombe à 70 ou monte à 200 », a indiqué le Dr Balbona à Epoch Times.

Plusieurs de ses patients ont également développé le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) qui, selon la clinique de Cleveland, est une condition qui « fait que votre cœur bat plus vite que la normale lorsque vous passez de la position assise ou couchée à la position debout ».

Le Dr Eduardo Balbona a été médecin au Capitole des États-Unis, où il a soigné des sénateurs, des membres du Congrès et des juges de la Cour suprême. (Avec l’aimable autorisation d’Eduardo Balbona)

Le syndrome STOP n’est pas facile à diagnostiquer car plusieurs de ses symptômes – notamment les vertiges, les évanouissements, les douleurs thoraciques, les maux de tête et les palpitations cardiaques -peuvent se manifester au fil du temps sans une cause commune.

Il n’existe actuellement aucun traitement pour le STOP, bien que l’exercice, l’activité physique et un programme de rééducation cardiaque puissent être utilisés comme traitement.

Le Dr Balbona a également vu des patients dont la tension artérielle était élevée et d’autres qui avaient développé un état d’hypercoagulabilité, c’est-à-dire une « coagulation excessive du sang en l’absence de saignement », selon les National Institutes of Health (ndt. Instituts nationaux de la santé).

Il était également préoccupé par le nombre d’hommes qui, à la fin de l’adolescence, dans la vingtaine et la trentaine, ont présenté des embolies pulmonaires sans prédisposition génétique ni problème de santé préexistant susceptible de les provoquer.

Selon la clinique Mayo, une embolie pulmonaire se produit lorsqu’un fragment, très probablement un caillot sanguin, reste coincé dans une artère pulmonaire et bloque le flux sanguin.

D’autres patients ont développé une myocardite et une péricardite directement après avoir été vaccinés, a indiqué le Dr Balbona.

Selon le CDC, « la myocardite est une inflammation du muscle cardiaque et la péricardite une inflammation de la membrane externe du cœur ».

Les symptômes de la myocardite et de la péricardite sont des douleurs thoraciques, un essoufflement et des « sensations de battements rapides, de palpitations ou de forts battements de cœur ».

Le CDC admet que certains patients ont développé ces affections après avoir reçu les vaccins Covid-19 à ARNm, mais que les cas sont « rares » et qu’un grand nombre d’entre eux guérissent d’eux-mêmes.

Cependant, les symptômes pouvant ressembler à des réactions d’anxiété, certains patients peuvent ignorer qu’ils sont atteints de myocardite ou de péricardite, ce qui rend la collecte de données difficile.

Le Dr Balbona a parlé avec des patients qui se sont rendus à l’hôpital avec ces symptômes, et qui ont été renvoyés par des infirmières et des médecins qui leur ont dit que les problèmes étaient d’ordre psychologique, supposant peut-être que les patients étaient anxieux ou souffraient de crises de panique aiguës.

Il pense également que parmi les personnes vaccinées, certaines s’étaient vu  administrer des injections qui n’avaient pas de substance active. Le médecin a précisé qu’il avait procédé à des tests sur plusieurs patients après leur vaccination qui ne présentaient pas d’anticorps Covid-19, qui devraient être présents dans le sang après la vaccination.

Le Dr Balbona pense que certains patients ont pu être vaccinés avec une simple solution saline suite à un mauvais stockage et à une mauvaise manipulation des vaccins eux-mêmes, qui doivent être conservés au froid en permanence afin d’éviter la destruction du produit qu’ils contiennent.

Des patients lui disent souvent qu’ils craignent de tomber malades parce qu’ils ont reçu un ou plusieurs vaccins Covid-19.

« Si vous avez été vacciné il y a plusieurs années, que vous vous sentez bien et que vous n’avez aucun problème, il est vraisemblable que vous vous en sortirez bien », a-t-il ajouté.

Le Dr Balbona pense que les travaux de recherche finiront par confirmer ce que lui et d’autres médecins observent en traitant leurs patients.

« À un moment donné – je pense que ce moment est dépassé depuis longtemps – ces vaccins seront retirés du marché. Ils ne sont pas sans danger. Ils nuisent aux gens. Ils peuvent causer des dommages qui peuvent se répercuter dans le long terme. La récente contamination par l’ADN est très préoccupante car elle augmente le risque de cancer », a-t-il souligné.

Toutefois, en dépit des risques de cancer supposés de l’utilisation de l’ARNm dans les vaccins Covid-19, il a estimé que « la technologie sous-jacente était en fait très remarquable ».

« La technologie de l’ARNm a été mal utilisée dans le contexte de la pandémie de Covid », a-t-il ajouté. « Elle ne doit pas être utilisée sans discernement. »

« Il s’agit d’une thérapie génique, cela ne fait aucun doute. Et elle peut faire des choses remarquables quand elle est utilisée à bon escient. Si l’on peut activer et désactiver un gène ou une protéine chez un patient atteint d’une maladie très grave, c’est tout à fait acceptable. »

« Cet outil pourrait s’avérer formidable à l’avenir, mais il faut révéler les risques et les avantages. »

Nanette Holt a apporté sa collaboration au présent article.

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